Fourmis: voici comment gérer une invasion de fourmis dans la maison (et faire en sorte qu’elles ne reviennent pas!)

Quand le beau temps reprend, on dirait que les fourmis se réveillent, et voilà qu’on en retrouve dans la maison. Avant d’être envahi, voici comment régler le problème sans tarder.

Pour y parvenir, on fait le tour de trois questions clés.

Quelles fourmis?

Si les fables et la symbolique les disent fortes et travaillantes, nous, on les apprécie beaucoup moins quand elles envahissent notre espace. Mieux vaut connaitre qui l'on combat, car les fourmis ne sont pas toutes les mêmes.

Fourmis de pavé ou des champs

- Petites: de 0,3 à 0,8 cm

- Noires ou brunes

- Elles aiment les espaces plutôt sablonneux et vivent dans les fissures de dalles, dans les craques d’asphalte ou près des fondations des maisons. On remarque leurs petits monticules de sable où elles «fourmillent», fort affairées.

Fourmis noires ou charpentières

- Plus grosses fourmis présentes au Québec: de 0,7 à 1 cm.

- Noires, avec des touches de rouge. Sa tête est plus grosse avec des mandibules plus visibles.

- On les retrouve dans le bois humide (bois de chauffage, souches, structures endommagées des clôtures et des balcons, etc.), mais aussi dans les maisons, attirées par la nourriture. Une colonie peut parfois «attaquer» le bois sain et faire son nid dans les murs, les greniers et l’isolation.

Pourquoi sont-elles dans ma maison?

Si toutes les deux sont des invitées indésirables, notamment dans notre cuisine, la présence des secondes nous indique d’abord un problème d’humidité chez nous (voilà de quoi nous mettre la puce à l’oreille et nous inciter à trouver une solution!) et peut causer d’importants dommages à l’isolation et à la charpente de notre maison.

Aussi, les fourmis détectent bien les odeurs... particulièrement le sucre. Si elles ont décidé que notre maison devenait la leur, c’est peut-être parce qu’on a laissé traîner des tentations. La nourriture les attire. On vérifie qu’il n’y a pas des débris alimentaires alléchants cachés dans un racoin du plancher, coincés entre le four et les armoires, sur le fond d’une tablette, dans la poubelle, etc.

Comment les chasse-t-on?

D’abord, on élimine les tentations en rendant notre maison inintéressante. On fait un grand ménage pour enlever tous les résidus, on range les aliments dans des contenants fermés, on lave les poubelles, on s’assure que notre bac à compost est étanche et on le vide plus souvent, notamment l’été, on sort les ordures plus souvent, etc. Le temps que le problème se résorbe, on fait attention avec les fruits sur le comptoir. Sucre en vue pour ces insectes gourmands!

On lave bien les planchers et les comptoirs. Le citron éloignerait les fourmis. On se sert du jus de citron comme répulsif et on place même des pelures à des endroits stratégiques. Parmi les odeurs qui dérangeraient ces minuscules bestioles: le marc de café, la menthe poivrée, la craie, le vinaigre blanc. Faible coût, à essayer!

Dehors, on fait le tour des fissures et des espaces entre les portes et les fenêtres. Un peu de calfeutrage peut aider.

On vérifie nos moustiquaires... certaines peuvent s’y faufiler. Et on ferme les portes et les fenêtres, le plus possible.

On coupe les branches d’arbres qui touchent la maison ou celles près des fenêtres et on vérifie les résidus de bois près de la maison (comme le bois de chauffage).

Quand appeler un exterminateur?

Quand les fourmis sont à l’intérieur, il vaut mieux utiliser des pièges vendus en magasin. Attention aux pièges faits maison qui demandent l’utilisation de Borax, car cette substance est toxique pour les enfants et les animaux. Quelques fourmis, c’est le signe qu’une éclaireuse essaie de trouver du ravitaillement. Mais, si on ne parvient pas à contrôler la situation, si on ne trouve pas la source du problème et si les bestioles reviennent toujours au même endroit malgré nos tentatives de les éliminer, on fait appel à un professionnel. Les entreprises d’extermination ont des méthodes pour chaque type d’infestation. Le prix dépend du type de fourmi, de la surface à traiter, du traitement, de la destruction du nid principal ou de nids satellites, etc.