Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

Forte poussée des cas : «on vit comme s’il n’y avait pas de COVID»

Partager

TVA Nouvelles

2022-07-21T13:26:12Z
Partager

Les contaminations liées à la COVID sont en forte hausse dans plusieurs régions du Québec, mais aussi dans la Capitale-Nationale, montrent de nouvelles données.

• À lire aussi: Positif à la COVID: Savez-vous quand vous isoler?

• À lire aussi: La COVID-19 bouleverse les activités au Saguenay–Lac-Saint-Jean

• À lire aussi: Les hospitalisations toujours en hausse

La présence du virus dans les égouts de la capitale a doublé au cours de la dernière semaine. Les hospitalisations pour l’ensemble de la province ont dépassé les 2000 mercredi en cette 7e vague.  

Selon le Dr Mathieu Simon, chef de l’unité des soins intensifs de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), les gens ont peut-être oublié que la COVID existait, alors qu’elle est encore bien présente. 

«On est entré dans la période des vacances et des festivals. Les gens sont tellement heureux de se revoir qu’ils oublient que le COVID existe encore. On vit maintenant comme s’il n’y avait pas de COVID plutôt que de vivre avec la COVID, ce qui est une nuance très importante», explique le médecin en entrevue sur LCN. 

Si les nombreux événements festifs qui se déroulent aux quatre coins de la province contribuent à la contagion, le Dr Simon considère qu’après deux années difficiles de pandémie, «les gens ont le droit de reprendre une vie aussi normale que possible». 

Il insiste toutefois en précisant qu’avec cette nouvelle normalité, les individus doivent se responsabiliser. 

Contrairement au virus initial de la COVID, le variant en circulation au Québec actuellement est encore plus contagieux : une personne contaminée en infectera 16 autres. Avec le virus initial, une personne atteinte en contaminait 3 autres. 

Difficile de prévoir la suite des choses dans cette nouvelle vague. 

«On est prêts, on a peu de ressources. C’est à chacun de nous de vaincre le virus, le système de santé est un pneu de secours, un bateau de sauvetage. C’est au citoyen à s’occuper de sa santé, la santé de ses proches et de celle de la société», conclut-il. 

Publicité
Publicité