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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Forcée de déménager en raison d’une erreur de la DPJ: une enquête est lancée

Chantal Poirier / JdeM
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Agence QMI

2022-12-12T17:02:25Z
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La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) a ouvert une enquête lundi à la suite des révélations du Journal de Montréal concernant une mère monoparentale victime de violence conjugale qui a dû déménager après que son adresse ait été divulguée à son ex-conjoint par le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ). 

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Ainsi, en raison des faits dévoilés par les médias, la CDPDJ estime qu’il pourrait y avoir eu atteinte aux droits de l’enfant dans cette histoire. «L'enquête vise à vérifier si les droits des enfants ont été respectés», a indiqué la Commission par voie de communiqué.

«La Commission rappelle que la protection des enfants est l'affaire de tous et toutes au Québec. Elle exerce son pouvoir d'enquête en matière de droits de la jeunesse conformément aux dispositions de la Charte des droits et libertés de la personne et de la Loi sur la protection de la jeunesse», a-t-on ajouté.

Dans un article publié il y a deux semaines, une mère monoparentale a dénoncé devoir déménager rapidement après que la DPJ ait dévoilé son adresse à son ex-conjoint violent. Pourtant, une ordonnance de la cour, fournir à la DPJ, dans laquelle il était indiqué que l’adresse de la femme devait demeurer confidentielle, a fait savoir son avocate.

Le déroulement de l’enquête de la CDPDJ ne sera pas public, mais des recommandations systématiques pourraient être rendues publiques au terme du processus. «Les conclusions ou recommandations qui concernent la situation ou le dossier individuel d'un enfant ne sont pas rendues publiques», a précisé la Commission.

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