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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Menaces d’annexion: Trump ne se voit pas envahir le Canada

Il continue cependant à parler du 51e État

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Photo portrait de Olivier Faucher

Olivier Faucher

2025-05-04T16:34:18Z
2025-05-05T03:13:21Z
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Le président américain, Donald Trump, a exclu l’idée d’envahir militairement le Canada, même s’il n’a pas l’intention d’arrêter de parler du pays comme du «51e» État. 

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C’est ce qu’il a entre autres affirmé en répondant à plusieurs questions sur le Canada qui lui ont été posées dans une longue entrevue avec la chaîne NBC diffusée dimanche.

«Je ne vois pas ça arriver avec le Canada, je vais être honnête avec vous», a-t-il mentionné d’un ton ricaneur quant à l’idée que les États-Unis envahissent militairement notre pays.

Il n’a néanmoins pas exclu cette possibilité pour annexer le Groenland, une réponse qu’il avait aussi donnée avant le début de son deuxième mandat.

Néanmoins, l’arrivée au pouvoir du nouveau premier ministre Mark Carney n’a pas convaincu Trump d’arrêter de parler du Canada comme du 51e État.

«Je vais toujours en parler [de cette idée]», a-t-il déclaré, tout en répétant ses arguments trompeurs selon lesquels les États-Unis «subventionneraient» notre pays et qu’ils n’auraient «pas besoin» de ce que nous produisons.

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Trump dit avoir félicité Carney pour sa victoire, mais a souligné les résultats «très serrés» et le fait qu’il n’a «pas de majorité».

Le premier ministre rencontrera le président pour la première fois mardi à la Maison-Blanche.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Pas de 3e mandat

Alors que l’idée d’un troisième mandat en 2028 est avancée par plusieurs influentes personnalités pro-Trump, le président a écarté cette possibilité.

«Il y a tellement de gens qui veulent que je le fasse. Je n’ai jamais eu une demande aussi forte que celle-ci. Mais ce n’est pas quelque chose que je veux faire. Je veux avoir quatre grandes années et passer le flambeau à quelqu’un, idéalement un bon républicain pour poursuivre le travail.»

Le président a néanmoins minimisé le fait que c’est la Constitution américaine qui limite les présidents à deux mandats depuis l’adoption du 22e amendement en 1947.

«C’est quelque chose que, selon mes meilleures connaissances, vous ne pouvez pas faire. Je ne sais pas si c’est la Constitution qui vous empêche de le faire ou quelque chose d’autre», a-t-il déclaré.

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