Les sacs en plastique ont été retirés dans presque toutes les épiceries et d’autres bannières dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, comme Loblaw, ont emboité le pas dans les derniers jours.

Tous les Maxi et Provigo du Québec ont choisi de retirer complètement les sacs en plastique des supermarchés samedi dernier, plus d’un an avant l’entrée en vigueur de la réglementation fédérale.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des nombreux efforts des magasins visant à réduire le plus possible les déchets plastiques.

Un détaillant Loblaw était d’ailleurs l’un des premiers à faire payer les sacs en plastique à sa clientèle, il y a une douzaine d’années, ce qui a permis de réduire de 70 % leur utilisation. L’entreprise vise maintenant 100 %.

Même si certains ont encore du mal à inculquer cette habitude, les consommateurs sont majoritairement satisfaits de cette avancée qui vise à affronter les enjeux environnementaux.

Pas les seuls

D’autres épiceries ont procédé au retrait des sacs en plastique depuis plus d’un an. C’est le cas de la bannière IGA où il est possible de se procurer des sacs réutilisables et aussi des sacs en papier.

D’autres épiciers ont plutôt choisi de procéder au retrait de leurs sacs en papier.

Des cas d’exception

Ce ne sont pas tous les marchands qui ont emboîté le pas.

Des épiceries locales comme le Marché Centre-Ville conservent les sacs de plastique et de papier dans leurs commerces.

«Moi je ne pense pas que les gens jettent les sacs. Je pense qu’ils prenaient les sacs à l’épicerie et les mettaient dans leur poubelle, moi, c’est ce que je fais. On en a aux caisses, mais les gens sont libres de prendre des sacs de papier ou de plastique, nous, on ne les charge pas, éventuellement on ne sait pas, peut-être qu’on les chargera. Je pense que la solution est dans les sacs de papier», a expliqué la propriétaire, Caroline Bouchard.

Elle laisse plutôt le choix à sa clientèle, qu’elle souhaite ainsi accommoder.

Lorsque Mme Bouchard était propriétaire d’une autre épicerie où les sacs de plastique n’étaient plus offerts, elle a remarqué que les gens s’achetaient davantage de sacs de poubelles pour y mettre leurs déchets, ce qui ne règle donc pas le problème.

Selon elle, la solution se trouve dans le papier.

«Le client, ses poubelles il va les mettre dans quoi? De toute façon, il va les acheter en tablette, ils vont être en plastique aussi. C’est bien mieux de prendre un sac de papier et de mettre ses choses dedans. Et pour notre industrie forestière au Saguenay-Lac-Saint-Jean, je pense que c’est une bonne chose parce que ce serait une avenue positive pour nous», a-t-elle ajouté.