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L'article provient de TVA Nouvelles

Fini le «Go Canadiens Go» sur les autobus: «Ça ne mettra pas l’anglais en danger au Québec»

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TVA Nouvelles

2025-04-24T14:24:37Z
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La décision de retirer la mention «Go» des messages de soutien aux équipes sportives montréalaises des autobus de la STM ne constitue pas un enjeu prioritaire pour la langue française, selon le chroniqueur Antoine Robitaille.

• À lire aussi: Plainte à l’OQLF: fini le «Go Canadiens Go» sur les autobus de la STM

À la suite d’une plainte, l’Office québécois de la langue française (OQLF) a demandé à la Société de transport de Montréal (STM) de cesser d’utiliser le terme «Go» sur ses autobus, étant donné qu’il est anglais.

Lors de son commentaire à l’émission «Le Québec matin», Antoine Robitaille avance que cette décision n’est pas nouvelle et qu’elle aurait simplement été ramenée dans l’actualité jeudi matin par le média montréalais The Gazette.

«C’est une affaire qui remonte à quelques mois que The Gazette a ressorti, dit-il. Il y avait eu une plainte, et ça a déjà procédé, cette affaire-là. Dans The Gazette, on ne rate pas une occasion pour dire que l’anglais est visé et considéré comme l’ennemi à abattre.»

«Mais il y a une nouvelle loi qui dit que tout ce qui a rapport à l’État doit être exemplaire, ajoute-t-il. Au Parti Québécois, Catherine Gentilcore a commenté ce matin, et on était un peu mal à l’aise.»

La députée de Terrebonne a mentionné qu’il ne s’agissait pas d’une mesure que son parti avait en tête pour faire avancer le français dans la province.

«Je dirais qu’on a d’autres priorités pour la langue française au Québec comme la loi 101 dans les cégeps, la francisation et un meilleur arrimage entre la culture québécoise, la langue et nos programmes d’éducation dans les écoles», mentionne-t-elle.

«De toute façon, c’est fait, continue-t-elle. C’est leur décision. Nous, on ne pense pas que c’est une priorité à mettre de l’avant pour sauver le sort de la langue française au Québec.»

C’est pourquoi M. Robitaille estime que cette décision ne devrait pas faire davantage de vagues.

«Ça ne mettra pas l’anglais en danger au Québec, soutient-il. Moi, tout me parle en anglais. L’internet me parle en anglais, mon char me parle en anglais. L’anglais ne disparaîtra pas. Il faut rassurer les anglophones du Québec.»

«Ce n’est pas parce qu’on veut mettre en avant l’idée de dire "allez" plutôt que "go" que ça va changer, renchérit-il. D’ailleurs, c’est une chanson de Loco Locass, "Allez Montréal".»

Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus

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