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L'article provient de TVA Sports

Finale de la NBA: tout un spectacle signé Bennedict Mathurin!

Avec 27 points, le Québécois Bennedict Mathurin a été fumant pour transporter les Pacers vers une deuxième victoire dans la série finale de la NBA.
Avec 27 points, le Québécois Bennedict Mathurin a été fumant pour transporter les Pacers vers une deuxième victoire dans la série finale de la NBA. Getty Images via AFP
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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

2025-06-12T03:24:24Z
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Le fier représentant de Montréal-Nord Bennedict Mathurin a démontré sans l’ombre d’un doute qu’il pouvait se lever dans les grands moments en s’illustrant à titre de meilleur pointeur des siens dans une victoire critique des Pacers face au Thunder en finale de la NBA.

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La bande à Mathurin a pris une avance de 2-1 dans la série contre celle de l’autre fierté de Montréal-Nord Luguentz Dort, grâce à une victoire de 116-107.

Lors des deux premiers matchs de la série, le duel des Québécois avait été à la faveur de Dort, qui s’était illustré.

Cette fois, Mathurin a montré à la face du monde qu’il a tout le potentiel pour devenir un joueur étoile. Il a terminé la rencontre avec une récolte spectaculaire de 27 points. Considérant l’importance du match en pleine finale de la NBA, il s’agit sans contredit du moment signature de la jeune carrière du joueur de 22 ans.

Mathurin a même établi un record de points pour un joueur canadien dans un match de finale de la NBA. La précédente marque appartenait à Kelly Olynyk, en 2020, avec 24 points pour le Heat de Miami.

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Mathurin a réussi 9 de ses 12 tirs du périmètre en plus d’être deux en trois sur ses lancers de trois points. Il a aussi réussi sept lancers francs en huit tentatives, ajoutant un bloc en plus de présenter un différentiel éloquent de +14. Il a été utilisé plus de 22 minutes.

Ses 27 points constituent un sommet personnel lors d’un match de séries.

De son côté, Dort est loin d’avoir mal paru dans la défaite. Il a inscrit 12 points, soit 4 paniers de 3 points, en plus de saisir 4 rebonds.

Une énergie contagieuse

À quelques reprises, les bons amis québécois Bennedict Mathurin et Luguentz Dort se sont retrouvés en situation de face-à-face corsés.
À quelques reprises, les bons amis québécois Bennedict Mathurin et Luguentz Dort se sont retrouvés en situation de face-à-face corsés. Getty Images via AFP

Le pire, c’est qu’il aura fallu attendre un quart complet avant de voir Mathurin sauter sur le terrain en relève. Il faut croire que son ventre criait famine puisqu’il a attaqué la défense du Thunder avec une fougue contagieuse.

En cinq petites minutes, il avait inscrit neuf points. À la fin du deuxième quart, il menait les Pacers avec 14 points poussant les siens vers la première avance dans ce match et une rare dans cette série jusque-là, au compte de 37-36. À la mi-temps, les Pacers avaient d’ailleurs l’avance 64-60.

Le Thunder a dominé le troisième quart, renversant la vapeur pour s’offrir une avance de 89-84 afin d’attaquer les 12 dernières minutes.

Malgré un déficit de neuf points au troisième quart, les Pacers ont été fidèles à eux-mêmes avec une autre remontée lors d’un quatrième quart dominant à tous les niveaux.

Pour la première fois de la série, le Canadien et joueur le plus utile de la saison régulière, le joueur étoile du Thunder Shai Gilgeous-Alexander, n’a pas été en mesure de franchir la barre des 30 points, lui qui a été freiné à 24. Il s’est constamment retrouvé sous pression, étant victime de six revirements.

Du côté des Pacers, Tyrese Haliburton (22 points, 9 rebonds, 11 passes décisives et 2 vols de balle) et Pascal Siakam (21 points) ont aussi contribué.

Une foule endiablée

Il s’agissait du premier match dans cette série à Indianapolis, presque 25 ans jour pour jour après le dernier match de finale en Indiana, le 16 juin 2000. La bruyante foule a insufflé une belle énergie aux Pacers, qui ont porté leur fiche à la maison dans les présentes séries à 7-2.

Le quatrième match aura lieu vendredi, encore à Indianapolis. Leur victoire au troisième match pourrait être lourde de conséquences puisque dans l’histoire de la finale de la NBA, pas moins de 80,5% des équipes ayant remporté le match no 3 ont ensuite mis la main sur le championnat.

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