Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Mission impossible en Floride pour les Oilers: bon été et à l'an prochain

Partager
Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-06-15T18:14:31Z
Partager

EDMONTON | Les Oilers ont eu beau surmonter huit retards depuis le début des séries, ils ont eu beau combler un déficit de 0-2 dans leur confrontation de premier tour face aux Kings et ils ont eu beau provoquer la tenue d’un septième match après s’être inclinés lors des trois premiers de la finale de l’an dernier, on ne donne pas cher de leur peau.

C’était flagrant dans la salle de presse du Rogers Place au terme de la troisième victoire des Panthers, samedi soir, à Edmonton.

Les accolades entre les journalistes poursuivant la couverture de la finale à Sunrise et ceux, comme votre humble serviteur, demeurant à Edmonton dans l’éventualité d’un affrontement ultime démontraient ce peu d’espoir.

«Bon été et à la saison prochaine», était la phrase la plus souvent échangée.

On avait presque l’impression d’assister à des adieux sur le quai d’une gare.

Évidemment, ce n’est pas nous qui sommes sur la patinoire. Nous n’avons aucune incidence sur le résultat des matchs. Mais la façon dont les Oilers jouent (ou la façon dont les Panthers les dominent) ne laisse pas beaucoup de place à l’espoir.

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

Comment faire autrement en sachant que la formation albertaine n’a détenu l’avance que pendant 33 min 51 s des 359 minutes de cette série?

Publicité

Jouer du hockey de rattrapage pendant cinq matchs, ça épuise. Surtout quand vous êtes dominés 11 à 4 dans les buts marqués en première période et que vous n’avez ouvert la marque qu’une seule fois.

«[Ouvrir la marque] nous enlèverait de la pression, a reconnu Kris Knoblauch, au lendemain du cinquième match, par le biais d’une visioconférence. Il faut réussir à profiter des occasions que nous obtenons tôt dans le match. Hier, Connor Brown a raté une courte échappée. Lors du match précédent, Connor McDavid a raté une occasion de l’enclave.»

McDavid muselé

Comment faire autrement, aussi, en voyant McDavid être limité à un seul but, inscrit dans le dernier match?

À la défense du capitaine des Oilers, il a souvent mis la table pour ses coéquipiers. Il a récolté six passes jusqu’ici. Entre autres, en offrant quelques pièces d’anthologie lors desquelles Aleksander Barkov et Aaron Ekblad (deux fois plutôt qu’une, dans son cas) ont mal paru.

«Je n’ai aucun problème avec son jeu. Il est l’un de nos meilleurs joueurs chaque soir. Il obtient ses occasions de marquer, a d’ailleurs déclaré l’entraîneur-chef des Oilers. Bien sûr, on se fie beaucoup à Leon [Draisaitl] et lui, mais la couverture est serrée pour tout le monde. On affronte une excellente équipe. Ce n’est pas un match de mi-saison.»

C’est également difficile de donner une chance aux Oilers, alors qu’ils ne savent même pas qui de Stuart Skinner ou de Calvin Pickard sera devant le filet pour leur match le plus important de la saison.

Publicité

Le premier présente un taux d’efficacité de ,860 depuis le début de cette finale, alors que le second, malgré toutes les bonnes intentions qui l’habitent, est davantage un gardien de la Ligue américaine.

Samedi après-midi, Knoblauch a lui-même rappelé, en vantant la résilience du vétéran de 33 ans, qu’il était le troisième gardien de l’organisation pas plus tard que la saison dernière.

Des Panthers plus calmes

Pendant ce temps, à l’autre bout de la patinoire, on retrouve un Sergeï Bobrovsky de plus en plus solide, bien que jamais à l’abri d’une mauvaise soirée.

Tout comme lui, la grande majorité de ses coéquipiers savent ce que c’est que de se retrouver à une seule victoire de la coupe Stanley.

«On était pas mal trop excités l’an dernier, après notre troisième victoire. L’expérience fait que, cette fois, on peut gérer beaucoup mieux nos émotions», a soutenu Paul Maurice, avant de sauter dans l’avion ramenant l’équipe en Floride.

Cet état d’esprit vient limiter grandement les risques de l’échapper. D’ailleurs, dans l’histoire de la LNH, seulement sept équipes ont remporté le précieux trophée après avoir perdu le cinquième match d’une série finale égale à deux gains de chaque côté.

Ça fait que, bon été, chers Oilers, et à la saison prochaine!

Publicité
Publicité