Finale de la Coupe Stanley: la «malédiction» de Taylor Swift a-t-elle pris fin?

Jessica Lapinski
La «malédiction» de Taylor Swift a-t-elefin jeudi, lorsque la pop star se trouvait dans les estrades du Amerant Bank Arena de Sunrise, où les Oilers d’Edmonton ont battu les Panthers de la Floride en signant une remontée brillante et historique, dans le quatrième match?
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Bon, on le sait bien, ce que certains qualifient de «Taylor Swift curse» n’existe probablement pas. Mais le sport, c’est fait pour s’amuser, et même Jeff Skinner a évoqué l’idée, au début de ces séries éliminatoires.

Skinner a récemment raconté en entrevue à ESPN, un peu à la blague, que la populaire chanteuse avait peut-être changé le cours de sa carrière, en 2013. Avant ce printemps, l’attaquant des Oilers n’avait jamais participé aux séries éliminatoires, en 14 saisons dans la LNH.
Cette année-là, Skinner avait rencontré la grande vedette lors d’un événement. Et il y avait eu un petit imbroglio entre les deux: le hockeyeur avait remis à la chanteuse un chandail autographié des Hurricanes de la Caroline, son équipe à l’époque, car il pensait que c’était la chose à faire.
"I dont think she wanted or knew that that jersey was coming."
— SportsCenter (@SportsCenter) April 18, 2025
Jeff Skinner tells the story of meeting Taylor Swift 😅 pic.twitter.com/Kq1PG9M0Lh
«Elle ne le savait pas et n’en voulait peut-être pas, a expliqué Skinner, en avril. Et elle, elle pensait que je souhaitais qu’elle signe le chandail.»
«Bref, on a eu un petit problème de communication. Je ne sais pas si c’est réellement une malédiction, mais j’espère que non», a ajouté Skinner, qui, après réflexion et maintenant qu’il a participé aux séries, regrette que la star n’ait pas dédicacé son chandail.

Aux côtés de Gretzky
Swift et son copain, la vedette des Chiefs de Kansas City Travis Kelce, étaient dans une loge avec Wayne Gretzky, jeudi, quand les Oilers ont effacé un déficit de 3 à 0 pour l’emporter 5 à 4, en prolongation. Une victoire in extremis qui leur permet d’égaler la série 2-2, et de garder l’espoir de mettre la main sur la coupe Stanley.
Certains Swifties n’ont d’ailleurs pas aimé qu’elle soit assise aux côtés de Gretzky, un supporteur de Donald Trump.

Mais il semble que s’il y avait réellement une malédiction pour Skinner, celle-ci a pris fin tout récemment.
Chez les Kings aussi
Certains fans des Kings de Los Angeles, eux, croient toujours que Swift a lancé un mauvais sort à leur équipe (sans doute bien malgré elle) pendant plusieurs années.
Les Kings formaient l’une des puissances de la LNH au début des années 2010. Ils ont remporté la coupe Stanley en 2012 et 2014.
Puis, en 2015, une bannière commémorant le record de salles combles consécutives de Swift a été installée dans les hauteurs de ce qui s’appelait alors le Staples Center.
Et les Kings n’ont plus gagné une seule série depuis, même si, en 2020, l’affiche a été décrochée, devant les plaintes répétées des fans.