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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Fin sanglante pour un revendeur de drogues dans la Petite-Italie

L’homme de 46 ans a été criblé de balles sur un trottoir samedi soir

Les policiers avaient passé la nuit à chercher des indices concernant l’homicide de Steven Marques, à l’intersection des rues Saint-Laurent et Jean-Talon, dans la Petite Italie, à Montréal, en avril 2022.
Les policiers avaient passé la nuit à chercher des indices concernant l’homicide de Steven Marques, à l’intersection des rues Saint-Laurent et Jean-Talon, dans la Petite Italie, à Montréal, en avril 2022. Photo Agence QMI, Pascal Girard
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Photo portrait de Jonathan Tremblay

Jonathan Tremblay

2022-04-19T02:23:29Z
2022-04-19T03:34:41Z
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Un petit revendeur de drogues a connu une fin tragique ce week-end, après avoir croulé sous les balles sur un trottoir de la Petite-Italie, à Montréal.

« Je savais qu’il vendait du pot, ces affaires-là, mais à part ça... [Pour qu’il lui arrive quelque chose de] grave de même ? Non », a soufflé lundi une bonne connaissance de Steven Marques, préférant taire son identité.

« Il ne m’a jamais fait de mal. C’était une bonne personne. C’est malheureux. J’ai le cœur à l’envers », a poursuivi l’homme qui avait peine à le croire, en se recueillant devant le jardin de celui qu’il côtoyait depuis l’école primaire, dans le quartier Villeray.

Samedi soir, vers 22 h 55, Marques, 46 ans, se trouvait à l’angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue Jean-Talon Est, dans la Petite-Italie, à environ deux kilomètres de chez lui, quand il a été atteint au haut du corps par des projectiles d’arme à feu.

Steven Marques
Steven Marques Photo tirée de Facebook

Septième meurtre de l’année

Rapidement, il a été transporté dans un centre hospitalier. Il a toutefois rendu l’âme en matinée, faisant de lui la victime du septième homicide à survenir cette année sur le territoire du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

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Le soir même, un périmètre a été érigé afin de permettre aux policiers de recueillir des indices qui pourraient les mener vers le ou les auteurs de ce meurtre qui a les allures d’un règlement de compte. L’unité canine a aussi été requise.

Lundi, des enquêteurs étaient encore à la recherche de caméras de surveillance dans ce secteur qui, selon nos informations, est reconnu comme un milieu où règne la consommation de drogues.

La victime était d’ailleurs connue des autorités, a confirmé l’agent du SPVM Raphaël Bergeron.

Son dossier criminel en fait foi, alors que Steven Marques avait notamment des antécédents de possession de cocaïne en vue de trafic, de possession de cannabis, d’usage négligent d’arme à feu dans un contexte conjugal, de vols et d’introduction par effraction.

L’homme a débuté sa carrière criminelle dans les années 1990 et avait toujours des dossiers actifs devant les tribunaux.

Erreur sur la personne ?

Malgré cela, une des proches de Marques, qui a préféré préserver son anonymat, croit que cette attaque sournoise pourrait être une erreur sur la personne.

« Je ne crois pas que ça lui était destiné. Il n’était pas seul, a-t-elle avancé au Journal. Il y a beaucoup de témoins. On espère vraiment venir à bout de cette histoire et que justice soit rendue. »

Puis, elle a décrit le défunt comme un homme « gentil, drôle, et aimé de tous ». 

« Il avait un énorme cœur, et était toujours prêt à aider. Steven a une famille qui l’aimait beaucoup et une fille qui n’aura plus de père », a confié cette dernière, attristée par le drame.

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