COVID-19: fin du port du masque à la mi-avril au Québec

Marc-André Gagnon
C’est officiel : la majorité des mesures sanitaires, incluant le passeport vaccinal, seront levées deux jours plus tôt, soit le 12 mars prochain. Québec confirme aussi la fin du port du masque obligatoire d’ici la mi-avril, partout, sauf dans le transport en commun.
Après discussion avec ses partenaires, la santé publique a finalement précisé les prochaines étapes de son plan vers un retour graduel à la normale.
En ce qui concerne le masque, il était déjà prévu que les élèves du primaire et du secondaire n’auront plus à le porter en classe au retour de la relâche.

Au cégep et à l’université, comme dans tous les autres espaces publics, exception faite du transport en commun, il faudra attendre au maximum à la mi-avril. La date officielle sera annoncée avec un préavis de 10 jours par le gouvernement.
Par ailleurs, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les lieux de travail à compter du 7 mars, sauf si vous travaillez à moins d’un mètre de vos collègues, a appris TVA Nouvelles.
Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, la santé publique souhaite d’abord mesurer quel sera l’impact de la relâche.
Finalement, au plus tôt au mois de mai, toujours avec un préavis de 10 jours, la fin de l’obligation du port du masque dans les transports publics sera décrétée.
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Assouplissements devancés
La levée de la plupart des mesures sanitaires, dont le passeport vaccinal, était d’abord prévue le 14 mars.
Le devancement deux jours plus tôt de ces assouplissements s’appuie sur de nouvelles projections encourageantes publiées mercredi par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Les experts estiment que les assouplissements annoncés précédemment « ne devraient pas causer de recrudescence importante des cas et des hospitalisations », entre autres dans le Grand Montréal, par rapport à janvier dernier.
Les bars et les restaurants pourront ainsi opérer à 100 % de capacité une fin de semaine plus tôt que prévu.
Depuis le 28 février, le port du masque n’est plus obligatoire au travail, sauf lors des déplacements ou lorsque la distanciation ne peut être respectée.
Le masque toujours efficace
Même une fois la plupart des mesures levées, le port du masque, continuera de faire « partie de l’arsenal que nous avons pour réduire les risques de transmission », a souligné le ministre de la Santé, Christian Dubé, par voie de communiqué.
En effet, le port du couvre-visage sera toujours recommandé pour les personnes ayant des symptômes s’apparentant à ceux de la COVID-19, lors d’interactions sociales 5 jours après une période d’isolement ou en présence d’une personne immunosupprimée.
« D’ici une dizaine de jours, la plupart des mesures seront enfin levées. Il s’agit d’une étape très importante, et nous pouvons être fiers de tous nos efforts pour en arriver là. Toutefois, il faut apprendre à vivre avec le virus, qui circule toujours, et demeurer prudents », a également déclaré M. Dubé.
À moins d’un revirement, le directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, devrait répondre aux questions des journalistes jeudi, lors d’une conférence de presse.
Allègements devancés au 12 mars :
- Fin du passeport vaccinal dans les lieux où il était requis
- Capacité d'accueil à 100 % dans tous les lieux publics ;
- Aucune limite de capacité par table dans les restaurants, bars, tavernes et casinos ;
- Retour aux heures normales d’activité pour les restaurants, bars, tavernes et casinos ;
- Activités de danse et de karaoké permises ;
- Aucune restriction quant au nombre de participants pour les activités de nature sociale dans une salle louée ;
- Retrait du registre des visiteurs dans les résidences privées pour aînés.
Vers la fin du port du masque obligatoire
- À compter du lundi 7 mars, il ne sera plus requis en classe ou au service de garde pour les élèves lorsqu’ils sont assis.
- Au plus tard à la mi-avril, avec un préavis de 10 jours : il ne sera plus requis dans tous les lieux publics (sauf dans les transports publics), incluant l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur (cégep et universités)
- Au plus tôt au mois de mai, avec un préavis de 10 jours : il ne sera plus requis dans les transports publics.
Source : ministère de la Santé et des Services sociaux