Fin des véhicules à essence et hybrides: les Québécois s’y opposent


Patrick Bellerose
Une majorité de Québécois s’oppose à la fin de la vente des véhicules à essence et hybrides neufs d’ici 2035, révèle un sondage Pallas Data commandé par les conservateurs d’Éric Duhaime.
En effet, 59% des répondants se disent fortement ou plutôt opposés au règlement décrété par le gouvernement Legault cet été.
Seuls 30% sont en faveur, tandis que 10% refusent de répondre (les chiffres ont été arrondis).
Le Parti conservateur du Québec (PCQ) a révélé ces données à la veille de la rentrée parlementaire, mardi. Pallas Data a sondé 1191 personnes âgées de 18 ans et plus et vivant au Québec*.
Fait étonnant, une majorité d’électeurs caquistes (63%) s’opposent à la mesure.
«Même chez les électeurs de la CAQ, le rejet est encore plus fort, ça prouve que le gouvernement est complètement déconnecté de sa propre base», affirme le chef conservateur, Éric Duhaime, par voie de communiqué.
Enjeu polarisant
En fait, seuls les partisans de Québec solidaires ont répondu majoritairement de façon positive, quoique dans une proportion limitée: 54% se disent favorables.
Les électeurs conservateurs, eux, se rangent fermement dans le camp des opposants, avec 90% d’opposants à l’interdiction des véhicules à essence et hybrides d’ici 2035.
Préférences
Selon le sondage, les voitures à essence demeurent le choix préféré des répondants pour une prochaine voiture (33%), même si les véhicules hybrides et 100% électriques sont le choix cumulé d’une majorité, avec 49%.
Méthodologie: Pallas Data a sondé 1191 personnes âgées de 18 ans ou plus et vivant au Québec. Le sondage a été réalisé par l’intermédiaire de réponses vocales interactives lors d’appels par lignes terrestres et cellulaires. Les réponses ont été pondérées et la marge d’erreur est de ± 2,8, à un niveau de confiance de 95%.