Fin de l’isolement obligatoire: des réactions mitigées en Estrie
Amélie Paquette | TVA Nouvelles
À peine 24 heures après la décision prise par la Santé publique de lever l’isolement obligatoire de cinq jours en cas d’infection de COVID-19, des syndicats de l’enseignement de l’Estrie ont indiqué accepter la nouvelle stratégie, mais ont certains bémols.
La nouvelle orientation de la santé publique préconise le bon jugement des citoyens. En cas de fièvre ou de toux, il est recommandé de rester à la maison, de porter un masque lors de nos sorties et de limiter ses contacts, sans avoir à s’isoler complètement.
«Si la santé publique prend cette décision, il faut croire que la COVID n’est pas trop préoccupante à l’heure actuelle. Malgré tout, nous resterons vigilants dans ce dossier-là. Une classe est un milieu très propice à la propagation du virus. On peut penser qu’on a plusieurs personnes dans un espace clos avec une ventilation qui n’est pas toujours à la hauteur», a commenté Richard Bergevin, président du syndicat de l’enseignement de l’Estrie.

Aucun intervenant des différents centres de services scolaires de la région n’était cependant disponible pour indiquer les directives qui seront envoyées aux parents d’élèves.
La Fédération des comités de parents du Québec a quant à elle dit appuyer les directives de la santé publique.
Le milieu scolaire n’est pas le seul qui devra s’ajuster à cette nouvelle orientation de la santé publique. Les résidences pour aînés, qui accueillent des personnes plus vulnérables, sont en attente de directives pour certains milieux de vie.
«On va mettre une emphase sur le gros bon sens et les directives. Là où ça devient compliqué, c’est les endroits où les gens ont des problématiques qui sont cognitives. C’est une autre gestion. C’est pour ça qu’on attend les directives finales du gouvernement et de la santé publique», a expliqué Marc Fortin, président-directeur général au Regroupement québécois des résidences pour aînés.