«Je sais ce que je peux faire sur la glace»: Filip Mesar veut exploser cette saison
Il veut montrer qu’il est plus qu’un petit joueur offensif

Dave Lévesque
La première saison de Filip Mesar dans la Ligue américaine ne lui a pas permis de se mettre en valeur, il veut changer la donne.
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Le Slovaque a raté deux mois d’activités lors de l’automne en raison d’une blessure au bas du corps et un autre mois au cours de l’hiver à la suite d’une blessure au bas du corps. Il n’a finalement pu jouer que 42 matchs dans lesquels il a amassé 18 points, dont 4 buts.
«La dernière année a été assez difficile, la [première] blessure est arrivée au pire moment possible, j’avais un bon début de saison. Ç’a été difficile mentalement dans les premières semaines.»
Heureusement, le jeune homme de 21 ans, qui a été un choix de première ronde (26e) du Canadien en 2022, n’a pas perdu confiance.
«J’ai des attentes élevées envers moi-même. Je sais ce que je peux faire sur la glace quand je joue à ma façon, mais j’ai beaucoup de choses à prouver cette saison et je dois le faire dès le début de l’année.»

Il a bien paru
Mesar a disputé deux matchs préparatoires avec le Canadien dans lesquels il a amassé une passe chaque fois. Il a surtout démontré qu’il n’a pas peur de se mettre le nez dans la circulation et d’aller chercher des rondelles dans les coins malgré ses 5 pi 10 po. Il voulait montrer qu’il y avait un élément physique dans son jeu.
«Je me sentais bien dans ces parties, j’ai eu un gros été après une année marquée par les blessures et en ce moment, je me sens très à l’aise sur la glace.»
Pascal Vincent a précisé ce qu’il voulait voir comme élément physique dans le jeu de Mesar et ça ne se résume pas aux mises en échec.
«Dans son cas, ça revient à comment il va se mettre dans des positions pour récupérer la rondelle. Il n’est pas très grand, mais il est très puissant des jambes, il doit donc utiliser le bas de son corps pour gagner ces batailles-là.»
Un pro
Si Mesar n’a pas eu l’air d’un joueur qui a été miné par les blessures la saison précédente lors des matchs préparatoires, c’est notamment en raison de son éthique de travail que Pascal Vincent souligne à gros trait.
«L’an passé, il a commencé la saison très, très fort, il s’est blessé, il est revenu, mais son éthique de travail a toujours été bonne, puis son évaluation a toujours été très bonne.»
L’entraîneur-chef du Rocket n’en avait pas terminé sur le sérieux de l’ami d’enfance de Juraj Slafkovsky.
«Il prend sa job au sérieux, insiste-t-il. Il y en a à cet âge-là qui jouent encore au hockey, ils n’ont pas encore compris que c’est aussi leur job, qu’ils doivent se présenter le matin, se coucher, prendre soin de leur nutrition et savoir comment tu te présentes le lendemain matin.
«On joue au hockey, mais c’est ta job. Il y en a qui n’y sont pas encore et il y en a qui ne se rendent jamais là, il y en a qui font juste jouer au hockey et il arrivera ce qu’il arrivera. Dans le cas de Filip, il a compris que c’est déjà sa job, il s’amuse à faire sa job, mais il a compris qu’il veut gagner sa vie en faisant ça, donc c’est un jeune homme qui est très sérieux.»