Fiasco SAAQclic: «Pourquoi la SAAQ n’est toujours pas sous tutelle?»
Agence QMI
L’analyse politique Yasmine Abdelfadel ne comprend pas pourquoi le gouvernement n’a toujours pas mis la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) sous tutelle à la suite des révélations sur le fiasco SAAQclic à la commission Gallant.
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«Je me demande quelle est la limite à laquelle il faut arriver de plus pour mettre la SAAQ sous tutelle», a déclaré d’emblée l’analyste politique lors d’un segment de «La Joute des analystes», au bulletin du TVA Nouvelles 17 h, vendredi.
«La question se pose aujourd’hui plus que jamais», a-t-elle poursuivi. «Pourquoi la SAAQ n’est toujours pas sous tutelle? Hyper-déficitaire, incapable de gérer ses opérations, incapable de transmettre de l’information fiable de manière honnête et transparente...»
Pourtant, la réponse est simple pour Emmanuelle Latraverse.
«Je pense que de le mettre sous tutelle, ce serait un autre aveu d’échec de la part du gouvernement, [ce serait admettre] que la solution retenue n’est pas la bonne», a-t-elle affirmé.
Après avoir renvoyé l’ex-PDG de la SAAQ, Éric Ducharme, pour tenter d’éteindre le feu, le gouvernement de François Legault avait nommé l’ancienne patronne de la haute fonction publique, Dominique Savoie, présidente du conseil d’administration de la société d’État.
«C’est en citant madame Savoie qu’on a refusé depuis l’hiver dernier de mettre la SAAQ sous tutelle. Donc, ce serait un autre aveu d’échec comme si le gouvernement n’est pas capable de choisir le bon PDG, pas capable de choisir la bonne présidente du conseil d’administration», a expliqué Emmanuelle Latraverse.
Voyez l’échange complet dans la vidéo ci-dessus.