Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Fiasco SAAQclic: «Il faut protéger les fonds publics, puis il faut arrêter de protéger le ministre»

Partager

Agence QMI

2025-06-19T18:08:43Z
Partager

L’entourage du premier ministre Legault et de son cabinet a été informé des dépassements de coûts du projet SAAQclic dès 2022, mais la possibilité que l’information ne se soit pas rendue jusqu’aux oreilles du ministre Bonnardel irrite le chroniqueur Antoine Robitaille.

• À lire aussi: Fiasco SAAQclic: le ministère du premier ministre François Legault éclaboussé

• À lire aussi: Fiasco SAAQclic: «Une nonchalance avec l’argent des contribuables», dénonce Emmanuelle Latraverse

«Est-ce que ça s’est rendu au politique? C’est la grande question. Puis, je pense que c’est au cœur de cette commission-là. On n’arrête pas de dire qu’il y a comme une tradition, une culture, [visant à] protéger le ministre et [à] protéger les élus. Je pense qu’il va falloir changer la culture. Il faut protéger les fonds publics, puis il faut arrêter de protéger le ministre», a-t-il affirmé lors du segment «Ça fait débat!», jeudi.

Il s’agit maintenant de déterminer si l’information a été transmise au ministre Bonnardel ou non. Dans les deux cas, il y a un grave problème, souligne Antoine Robitaille.

«C’est au commissaire Gallant à trancher et c’est là où ça va être intéressant. Mais évidemment, les commissions d’enquête, ce n’est plus comme au temps de la commission Cliche. Il y a beaucoup moins de blâmes qui sont distribués. Il va falloir lire entre les lignes et ça va être fatigant. Ça, c’est dommage», déplore le chroniqueur.

Ce dernier estime que le Québec s’est doté de garde-fous, mais que leur bon fonctionnement dépend de la bonne volonté et de la rigueur des administrateurs en place.

«Manifestement, il y a des gens qui ont manqué des deux, puis on est en train de perdre une fortune à cause de ces manques-là», résume Antoine Robitaille.

Pour voir le segment complet, visionnez la vidéo ci-haut.

Publicité
Publicité