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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Fiasco SAAQclic: François Legault assure qu’il n’en savait rien et défend Éric Caire

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Nicolas Lachance et Geneviève Lajoie

2025-04-30T18:23:05Z
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Le premier ministre François Legault est convaincu que la commission Gallant «va démontrer» qu’il n’était pas au courant du dépassement de coûts de SAAQclic et son fiasco. Il a également défendu son ex-ministre Éric Caire, plaidant qu’il avait fait «du bon travail».

• À lire aussi: Commission Gallant sur le fiasco SAAQclic: le responsable de l’enquête Robert Pigeon a travaillé auprès de Guilbault et Bonnardel à 120$ de l’heure

Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, a profité des crédits budgétaires du premier ministre pour tenter d’en savoir plus sur son rôle dans le fiasco SAAQclic.

«Dans quel monde imaginaire le secrétaire général et le Conseil exécutif auraient été au courant d’un dossier de cette ampleur [...] sans qu’ils n’informent un seul instant le premier ministre?» a-t-il demandé à François Legault.

La réplique a été directe: «Je veux lui dire que je n’étais pas au courant et ben, la Commission va démontrer ça, je n’étais pas au courant, le chef du PQ dit "ce n’est pas vrai". S’il n’a pas confiance en le juge Gallant, il n’a pas confiance en le chef du Bloc, il n’a pas confiance en moi, en qui a-t-il confiance?» a martelé le premier ministre.

Rappelons que le ministère de François Legault a su que les tests finaux n’étaient pas terminés quelques semaines avant le lancement du fiasco SAAQclic et qu’il y avait peu de marge de manœuvre pour réussir le déploiement.

Le secrétaire général de l’époque, Yves Ouellet, avait été informé des défis du projet.

Il s’est fait présenter un document indiquant le «statut d’avancement du projet» en novembre 2022, quelques semaines avant le lancement catastrophique de SAAQclic.

Démission de Caire

Le premier ministre a fait le point sur la démission du ministre de la Cybersécurité et du Numérique Éric Caire et défendu ses réalisations.

«S’il y avait moins de distractions de la part des oppositions et des journalistes, moi je pense qu’il a bien fait son travail», a conclu le premier ministre.

Sans les distractions entourant le fiasco SAAQclic, le député de La Peltrie serait toujours en poste.

«Mais, je pense qu’il a fait ce qu’il pouvait pendant qu’il était là», a-t-il dit.

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