Feux de forêt: les Montréalais devront fermer leurs fenêtres recommande le ministre Bonnardel
Nicolas Lachance | Journal de Montréal
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La qualité de l'air va se détériorer à Montréal en raison des feux de forêt, prévient le ministre François Bonnardel, qui recommande aux citoyens de fermer leurs fenêtres et d’éviter les activités sportives intenses à l'extérieur.
«À partir du 15 juin, en soirée, un panache en concentration élevée de particules fines pourrait affecter les régions de Montréal, l’Outaouais, les Laurentides, Lanaudière», a affirmé le ministre de la Sécurité publique.
Pour des raisons de santé publique, le ministre a émis plusieurs recommandations afin que la population puisse se protéger.
«Laisser les fenêtres fermer, si possible, moins d’activité physique à l’extérieur. Ce serait moins important que ce qu’on a connu il y a cinq ou six jours déjà, mais ça pourrait être préoccupant pour certaines personnes qui peuvent avoir des problèmes respiratoires», a expliqué François Bonnardel.
En ce moment, le panache affecte les terres Cris de la Baie-James, la région du Nord-du-Québec et une portion de l’Abitibi-Témiscamingue.
Plusieurs villes touchées ?
Hier, le ministre Bonnardel avait souligné que ce panache pourrait avoir des répercussions jusqu’aux États-Unis.
«Assurément, selon la vélocité des vents dans les prochains jours», avait-il signalé.
La semaine dernière, la fumée des feux de forêt avait miné la qualité de l’air des grandes villes américaines comme New York. Un épais smog orangé et une forte odeur de charbon étaient présents dans les airs de la Grosse Pomme.
Mercredi dernier, la Maison-Blanche avait appelé les Américains dont la santé est fragile à «prendre des précautions» face à la dégradation de la qualité de l'air sur la côte Est des États-Unis, conséquence de violents incendies au Canada.
Encore critique
D’ailleurs, les renforts américains envoyés par le président Joe Biden pour mater les brasiers qui ravagent le Québec arriveront sur le terrain dans les prochaines heures.
Il y a encore des inquiétudes, principalement à Lebel-sur-Quévillon.
Pour cette population, «ça va être difficile de leur donner un peu d’espoir avant les 48h à 72h, selon la météo», a précisé le ministre.