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L'article provient de Le Journal de Montréal
Environnement

Feux de forêt cet été: l’Ouest canadien particulièrement à risque, le Québec dans la moyenne

Photo d’archives
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Photo portrait de Olivier  Boivin

Olivier Boivin

2025-05-14T12:48:00Z
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La saison des feux de forêt pourrait être particulièrement difficile dans l’ouest du pays, tandis qu’au Québec, on prévoit un été qui se situe dans la moyenne des dernières années.

C’est du moins ce que révèlent les prévisions de Ressources naturelles Canada, qui affiche un degré de sévérité «bien au-dessus de la normale» pendant les mois de juillet et août dans le sud de la Colombie-Britannique et de l’Alberta.

Les deux dernières années ont été particulièrement difficiles dans ces provinces qui ont connu leurs deux pires étés au chapitre des incendies de forêt.

L’an dernier, plus de 1600 feux ont ravagé environ un million d’hectares en Colombie-Britannique, notamment.

Du côté du Québec, on prévoit un degré de sévérité bas, qui se situe dans la moyenne des dernières années.

Ressources naturelles Canada
Ressources naturelles Canada

Prévisions difficiles

Le coordonnateur à la prévention et aux communications de la SOPFEU, Stéphane Caron, averti qu’il est très difficile de déterminer d’avance comment se déroulera la saison des feux de forêt.

«C’est vraiment très dur à prévoir, dit-il. En 2023, tout s’est joué en une journée. Il suffit qu’il y ait une conjecture météorologique pour que la situation devienne hors de contrôle. En 2023, plus de 100 feux se sont déclarés avec une capacité de propagation et ça a dépassé la capacité de la SOPFEU.»

«Les chercheurs et les météorologues travaillent beaucoup sur des outils de prévisibilité, mais pour l’instant, il n’y en a aucun qui peuvent guider nos décisions opérationnelles», ajoute-t-il.

M. Caron explique que lors d’une saison normale au Québec, environ 450 feux de forêt peuvent survenir dans la province, surtout dans le nord.

«Avec ce nombre de feux, normalement la population s’en rend peu compte parce que la SOPFEU est en mesure d’agir rapidement, mentionne-t-il. Peut-être qu’il peut y avoir quelques feux de plus grande envergure, mais qui menacent rarement les populations.»

Un printemps tardif a fait en sorte que deux fois moins de feux que la normale se sont déclarés au Québec en avril.

Le mois de mai est cependant particulièrement propice aux incendies de forêt.

«C’est le mois où il y a normalement le plus de feux au Québec, qui sont habituellement de petits feux», indique le porte-parole de la SOPFEU.

Selon les données du 14 mai, seuls deux feux sont présentement en activité au Québec, et ils sont considérés comme maîtrisés.

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