Feu vert pour la liquidation des complexes locatifs du Groupe Huot
Un séquestre a été nommé par le tribunal pour prendre le contrôle de ces immeubles et procéder à leur vente
Kathryne Lamontagne
Le promoteur immobilier Stéphan Huot vient d’être dépossédé de six complexes locatifs qui se retrouvent sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité. Un séquestre nommé par le tribunal a maintenant pour mission de liquider ces immeubles, afin de rembourser les créanciers.
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Les requêtes déposées la semaine dernière par des millionnaires de Québec – qui multiplient les efforts afin de sauver les sommes colossales qu’ils ont prêtées au Groupe Huot – ont été accueillies par le juge Jean-François Émond, lundi.
Représenté par Me William Noonan, ce groupe réclamait la nomination d’un séquestre afin de pouvoir solliciter rapidement des acheteurs potentiels pour Les 7 Éléments, Les Diplomates, La Cité M, Les Façades du Mesnil et une portion de l’Ariela, à Lebourgneuf, en plus du Centre d’affaires Les Méandres, à Neufchâtel.
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Si elles ont d’emblée exprimé des réserves, des institutions financières qui ont prêté des centaines de millions de dollars pour ces projets ont fini par se rallier. Stéphan Huot a quant à lui signifié par écrit son acquiescement total au projet, qui lui fait perdre la propriété de ces immeubles qui accueillent plus de 1600 logements.
La firme Raymond Chabot agira à titre de séquestre dans cette affaire. Elle prend donc possession de l’ensemble des complexes et devra les opérer jusqu’à leur vente, en consultation avec les créanciers garantis. Le tribunal devra autoriser la vente pour l’officialiser.
Le processus de liquidation devrait s’enclencher de façon «imminente», a laissé savoir une source bien au fait du dossier. «Il y a des immeubles qui sont très convoités, parce qu’ils ont de très bons revenus», a-t-elle illustré.
Autres immeubles visés
Deux autres complexes locatifs du Groupe Huot font aussi l’objet d’une requête similaire. Les millionnaires souhaitent en effet qu’un séquestre soit nommé pour Le Consolata, qui englobe des condos locatifs à Saint-Augustin-de-Desmaures, ainsi que pour l’ensemble de l’Ariela.
L’affaire doit être entendue jeudi, au palais de justice de Québec.