Fête nationale du Québec 2024: une unité trop rare pour Noir Silence

La fête nationale est le moment dans l’année où les Québécois oublient leurs différences pour se rassembler dans l’allégresse et pour les musiciens de Noir Silence, cette unité est trop rare chez nous.

«C’est une ambiance qui est tellement extraordinaire. À quelque part, je trouve ça triste, parce qu’on sent rarement cette unité-là. On la sent une ou deux fois par année, alors qu’on devrait la sentir tout le temps. Le peuple québécois, on est excessivement résilient depuis nos tout débuts», constate le guitariste Jean-François Dubé.

Le groupe sera en spectacle le 23 juin à Louiseville et le lendemain à Blainville. «Noir Silence, on joue juste l’été. La Saint-Jean, c’est toujours un incontournable. J’ai très rarement fêté une Saint-Jean avec un feu de camp et mes chums, malheureusement», confie le musicien.

Voici ce que font d’autres artistes d’ici à la fête nationale.

Marco Calliari: «Je fais un plateau double avec Jérôme Charlebois. On fait ça depuis des années. On fait Lachute et Sainte-Adèle. On fait quelques tounes de son père, bien sûr. Moi, je traîne depuis longtemps Lindberg et Y’a pas grand-chose dans l’ciel à soir en italien. C’est un mélange franco-italien.»

Marjo: «Je m’en vais à Baie-Saint-Paul le 23. J’ai vécu dans Charlevoix pendant quatre ans. C’est du monde que je connais. J’ai fait le Festif! aussi. Le 24, on s’en va à Sherbrooke. On ne lâche pas. Quel bonheur que de fêter avec le même monde que nous autres! On fête notre Québec, on est ensemble.»

Suzie Villeneuve: «Cette année, on est à Saint-Sulpice, Dave [Bourgeois], Marie-Élaine [Thibert] et moi. On fait un trio unique. C’est la première fois qu’on se rencontre tous les trois sur une scène. Nous sommes bien contents. On réserve de belles surprises. On va faire des grands classiques québécois et chacun une de nos chansons. On va assurément rendre hommage à ceux qui nous ont quittés récemment.»