Festival Osheaga: de Doechii à Rau_Ze, nos cinq spectacles favoris de l’édition 2025


Félix Desjardins
Le festival Osheaga a tourné la 18e page de son histoire, dimanche, avec un spectacle explosif d’Olivia Rodrigo. Des valeurs sûres aux belles surprises, les festivaliers en ont eu pour leur argent.
Voici les cinq spectacles qui ont le plus marqué notre expérience:
Doechii

La première présence sur les planches de la rappeuse floridienne en sol canadien a été tout simplement phénoménale. Survoltée, elle est parvenue à rivaliser avec The Killers, dont le spectacle se déroulait simultanément. Habile au micro, charismatique, généreuse, elle ne retournera plus jamais sur une scène secondaire du parc Jean-Drapeau.
Whitney

On connaissait quelques succès de cette sympathique troupe de Chicago, mais sa cohésion sur scène offre une expérience tout autre. Au centre de la scène, à la batterie et au chant, Julien Ehrlich et sa voix cristalline superposent des thèmes sombres à des mélodies lumineuses. Un moment de douceur inoubliable en pleine heure dorée, samedi soir.
Tyler, The Creator

Le Californien s’approche dangereusement du statut de Montréalais d’adoption! Après avoir rempli le Centre Bell quelque 10 jours plus tôt, il a revigoré un public refroidi par une averse subite, samedi soir, avec un enchaînement effréné de morceaux diversifiés. Effets pyrotechniques spectaculaires en appui, il était déchaîné sur scène, déclarant une fois de plus son amour pour la métropole québécoise.
Rau_Ze

Le duo québécois, seul artiste local ayant eu la chance de s'illustrer sur une des quatre scènes principales du site, n’a pas raté sa chance de se faire découvrir par un public aussi diversifié. La chanteuse Rose Perron et le claviériste Félix Paul, accompagnés de six autres musiciens, ont fièrement représenté la fleur de lys. Tous les yeux étaient rivés sur cette première, armée de sa présence magnétique et de sa voix sensuelle. Un bon coup de Nick Farkas et compagnie.
Royel Otis

Les Australiens Royel Maddell et Otis Pavlovic, qui n’avaient jamais rencontré le public montréalais, ont collé un sourire au visage de bien des festivaliers pendant que le ciel virait au rose, dimanche. Leur pop rock léger et planant, au rythme tout de même soutenu, semblait fait sur mesure pour l’occasion. En outre, leur reprise des succès Murder on the Dancefloor, de Sophie Ellis-Bextor et Linger, de The Cranberries, a particulièrement plu au public.