Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

Festival d’été de Québec 2025: encore des retombées en or en haute-ville

Cette édition du FEQ a encore permis de générer d’importantes retombées pour les hôteliers et restaurateurs de la haute-ville

Il y avait du monde sur les terrasses de Grande Allée vendredi.
Il y avait du monde sur les terrasses de Grande Allée vendredi. René Leclerc / Agence QMI,Numer
Partager
Photo portrait de Nicolas St-Pierre

Nicolas St-Pierre

2025-07-14T04:00:00Z
Partager

L’édition 2025 du Festival d’été de Québec n’a pas fait exception en permettant encore, cette année, de générer des retombées économiques importantes pour les hôteliers et les restaurateurs de la haute-ville. Même la grève du Réseau de transport de la Capitale a été profitable pour certains.

«On a été très chanceux avec la température et l’achalandage était au rendez-vous. Les trois restaurants ont été pleins tous les jours donc on ne pourrait pas demander mieux», se réjouit Fabio Monti, copropriétaire du Groupe Maestro.

«C’était excellent, même les jours pluvieux. Ça fait 11 ans que je suis ici et ça fait partie de mes plus belles et de mes meilleures éditions», a également poursuivi le directeur de la restauration de la rôtisserie St-Hubert de la Grande Allée, Stéphane Lapointe.

De son côté, l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) affirme que les taux d’occupation enregistrés dans la grande région de Québec pendant les 11 jours d’activité ressemblent beaucoup à ceux de l’an dernier, qui étaient déjà très positifs.

«Ça a été assez incroyable malgré les quelques soirées avec un peu de pluie», a d’abord lancé le directeur, Alupa Clarke. «L’an dernier, on a terminé le festival avec un taux d’occupation moyen de 75% pour la grande région de Québec et on s’attend au même résultat et peut-être même un peu plus cette année donc on est très content.»

Publicité
Des samedis particulièrement occupés

Les restaurateurs contactés par Le Journal ont d’ailleurs été pratiquement unanimes, précisant que les deux plus importantes soirées auront sans aucun doute été celles où Slayer et Shania Twain étaient en tête d’affiche.

«Les deux samedis, je suis allé au maximum de ma capacité. La soirée de vendredi avec Slayer et Bob Sinclair a été assez surprenante également», avoue Stéphane Lapointe.

«On ne bat pas des records comme pour Pitbull ou Imagine Dragons, mais ça a été excellent pour Shania Twain samedi, les gens arrivaient vraiment tôt. C’était une année très stable ce qui fait en sorte que, globalement, ce sont d’excellents résultats quand même», ajoute Émile Lebel, du Pub Ozone.

La venue de l’Américain Benson Boone lors du premier week-end et celle du DJ norvégien Kygo ont également été très profitables pour ces derniers.

Le malheur des uns, le bonheur des autres

Si les grèves du RTC et de la traverse Québec-Lévis ont chamboulé les plans de plusieurs, elles n’ont tout de même pas eu que des effets négatifs, puisque certains restaurateurs en ont également tiré profit.

«Les gens arrivaient plus tôt pour ne pas être pris dans le trafic et pour se trouver un stationnement donc ça m’a donné un service de plus. Chaque jour où il faisait beau, on parle de 300 clients supplémentaires donc ce n’est pas négligeable», souligne Stéphane Lapointe.

Plusieurs restaurateurs et hôteliers ont toutefois dû payer des taxis ou offrir eux-mêmes le transport à certains de leurs employés alors que de nombreux festivaliers ont semblé particulièrement irrités par la manière dont le moyen de pression a été employé.

«C’est assez cheap de la part du RTC. Les gens comme nous, qui habitent quand même assez loin, n’ont pas vraiment le choix de prendre la voiture, mais à 25$ le stationnement chaque soir, ça refroidit. On s’est retrouvé à payer plus cher en stationnement que le prix d’une passe», a déploré Rosalie Lavoie, une festivalière.

Publicité
Publicité