Festival western de Saint-Tite: un bénévole qui gravit les échelons


Nicolas St-Pierre
Bénévole pour le Festival western de Saint-Tite depuis près de 10 ans, David Moreau connaît l’événement comme le fond de sa poche. Celui qui a gravi les échelons d’année en année est aujourd’hui fier de pouvoir admirer le succès de l’événement en tant que président du comité organisateur.
Celui qui est d’ailleurs originaire de Saint-Tite a avoué que de se retrouver à un tel poste, pour un événement avec lequel il a grandi, est sans aucun doute quelque chose de spécial.
«Le Festival, je l’ai dans le sang. Je suis vraiment un fanatique et ça va toujours être comme ça», a-t-il lancé d’entrée de jeu en entrevue avec Le Journal.

Au fil des ans, celui qui a eu diverses tâches comme responsable de la Journée des aînés ou du service de navette estime que son expérience lui a permis de prendre conscience de l’événement dans son ensemble, pour mieux aller de l’avant aujourd’hui et contribuer à en faire un succès.
Il était d’ailleurs bien heureux de l’achalandage et de l’ambiance sur le site samedi, en début d’après-midi, malgré les sautes d’humeur de dame Nature qui n’ont toutefois pas semblé freiner les cowboys et les cowgirls qui enchaînaient les danses en ligne à l’extérieur malgré les averses.

«On est encore tôt. Donc, pour l’instant, la température c’est secondaire. L’important c’est que les gens soient au rendez-vous. L’ambiance est agréable et je ne crois pas que c’est la pluie qui va arrêter les festivaliers», a-t-il poursuivi.
Pas de recette miracle
Encore cette année, le Festival western de Saint-Tite ne devrait pas faire exception, alors que plus de 600 000 personnes sont attendues, l’événement étant devenu le rendez-vous annuel de nombreux amateurs de country du Québec, du Canada et même d’ailleurs.
Pour David Moreau, il n’y a toutefois pas de recette miracle. Il estime que si l’événement connaît un tel succès chaque année, c’est en raison de l’écoute qui est portée à l’endroit des festivaliers, en partant des plus habitués jusqu’à ceux qui en sont à leur premier rodéo, afin toujours de bonifier l’offre.

«J’ai vu le festival évoluer depuis plusieurs années et je pense vraiment que ce qui a fait la différence, c’est notamment en raison de l’écoute qui est portée envers les festivaliers. Il y a toujours moyen de s’améliorer. Parfois, on a des suggestions ou des demandes qui ne sont pas réalisables, mais au moins on écoute et on essaie des choses.»
De nouveaux visages
David Moreau se réjouit également de voir qu’un certain vent de jeunesse semble souffler sur l’événement depuis quelques années, ce qui est de bon augure pour les années à venir.
«Notre force, c’est qu’on ne cible pas une clientèle en particulier, mais bien toutes les tranches d’âge. On offre des activités et des spectacles pour tous les goûts et oui, c’est vrai que notre clientèle a rajeuni un peu depuis quelques années, mais ça nous rend très heureux parce qu’on voit l’effervescence autour du country.»
«En général, qu’ils soient jeunes ou un peu plus âgés, on a aussi plusieurs nouveaux visages chaque année et une fois que tu viens au Festival, c’est bien difficile de ne pas revenir les années suivantes parce que l’essayer c’est l’adopter», a-t-il conclu en riant.