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L'article provient de Le Journal de Montréal

Festif! de Baie-Saint-Paul: nos cinq concerts favoris de la 16e édition

Photo LUDOVIC GAUTHIER
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Photo portrait de Yves Leclerc, Agence QMI

Yves Leclerc, Agence QMI

2025-07-20T19:00:00Z
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BAIE-SAINT-PAUL – La 16e édition du Festif! s’est terminée, en début d’après-midi, avec le concert de Velours Velours au quai de Baie-Saint-Paul. Après trois jours de spectacles du matin jusqu’à très tard dans la nuit et parfois même à l’aube, des kilomètres de marche entre les différentes scènes et un centre-ville bondé lors des journées de vendredi et samedi, voici notre sélection de prestations coups de cœur.

Dobrawa Czocher

Photo LUDOVIC GAUTHIER
Photo LUDOVIC GAUTHIER

Avec son violoncelle, ses pistes de voix superposées et ses boucles sonores complexes et construites en direct, la Polonaise de 33 ans a déployé une superbe cinématographie dans nos oreilles. Elle nous a téléportés avec efficacité dans son univers avec des moments de tension et dramatiques. C’était fascinant de la voir élaborer tout ça. Une prestation qui donne le goût de plonger et découvrir la musique contemporaine de son opus Dreamscapes. Assurément, une des grandes découvertes de cette édition.

Joe Grass

Photo fournie par le Festif! (crédit Jay Kearney)
Photo fournie par le Festif! (crédit Jay Kearney)

Les concerts à l’aube constituent toujours des moments uniques et marquants du Festif! On ne s’en lasse jamais. Cette année, au bout du quai, Joe Grass, guitariste de Patrick Watson, a fait de la magie, accompagné par le contrebassiste Morgan Moore, de l’Orchestre Métropolitain. Un «folk-roots-expérimental-fantomatique» avec une variété de sonorités complexes et agréables à l’oreille. On pouvait imaginer, avec ses ambiances, des navires naviguer dans un épais brouillard. Un concert un peu plus électrifié que ceux du passé.

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Voivod

Photo LUDOVIC GAUTHIER
Photo LUDOVIC GAUTHIER

Le quatuor métal a été particulièrement intense lors de son passage au Pit à sable. Denis «Snake» Bélanger, Daniel «Chewy» Mongrain, Dominic «Rocky» Laroche et Michel «Away» Langevin étaient totalement en feu. Le groupe joue avec énormément de cohésion. Nuclear War, livré en fin de prestation, était méga. Leurs sonorités métalliques et abrasives étaient parfaitement en accord avec ce décor unique aux allures de fin du monde. Une grande performance.

Avec pas d’casque

Photo JAY KEARNEY
Photo JAY KEARNEY

Stéphane Lafleur et sa formation ont offert une belle heure de «coolitude» et de zénitude au coeur de l’intimiste parc de la Virevolte. La qualité d’écoute était exceptionnelle et les chansons lentes d’Avec pas d’casque étaient superbement magnifiées par les sonorités de cor de Mathieu Charbonneau, créant des moments d’apesanteur. Le fou rire de Stéphane Lafleur, lorsqu’il a réalisé qu’il faisait souvent référence à la météo dans ses chansons, était fort sympathique. L’attention du public, lors de ces concerts plus en douceur, a constitué un des points forts de cette 16e édition.

Angine de poitrine

Photo CAROLINE PERRON
Photo CAROLINE PERRON

Après 45 minutes, notre cervelle n’en pouvait plus des boucles hypnotiques et des explosions sonores syncopées. Elle était sur le point d’exploser, mais cette prestation de ce duo masqué du Saguenay a été complètement folle et déjantée. Une ambiance fantastique et du tonnerre régnait dans la caserne de pompiers remplie au maximum où se sont produits ces deux inconnus. Les festivaliers ont créé un intense mosh pit qui a failli déborder à l’extérieur du bâtiment. C’était complètement fou et presque irréel. Fallait être là!

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