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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Fermeture «sauvage» des sept entrepôts d’Amazon: début des audiences devant le tribunal administratif du travail

Photo AFP
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Agence QMI

2025-05-16T13:10:14Z
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Le Tribunal administratif du travail se penchera dès vendredi matin sur la fermeture «inattendue» des sept entrepôts du géant américain Amazon, qui a causé la perte de 1700 emplois à travers le Québec en janvier dernier.  

Selon la Confédération des syndicats nationaux (CSN), qui représente les anciens employés, une requête en rejet sommaire déposée par Amazon devrait être entendue pour tenter d’exclure du recours les six entrepôts non syndiqués, peut-on lire dans le communiqué. 

Cela aurait pour effet de limiter les demandes de la CSN aux 287 employés syndiqués de l’entreprise qui travaillaient dans l’entrepôt DXT4 de Laval, au lieu des 1700 employés mis à pied. 

Mais, selon la CSN, il est clair que les «droits des travailleuses et des travailleurs ont été lésés par ces fermetures inattendues», qui étaient alors en pleine campagne de syndicalisation.

C’est «une décision qui ne fait aucun sens sur le plan des affaires», a poursuivi la Confédération, en qualifiant les fermetures de «sauvages». 

La CSN espère que le tribunal ordonnera la reprise des activités dans les sept entrepôts. Elle réclame également une compensation de plus d’un an de salaire pour chaque employé «en guise d’indemnité», en plus «de dommages moraux et exemplaires», peut-on lire. 

«On sait fort bien qu'Amazon tentera par tous les moyens de s'esquiver de ses responsabilités [...] Nous avons bon espoir que le tribunal saura y voir clair et verra à faire respecter les lois du travail et les chartes des droits qui prévalent au Québec», a affirmé Caroline Senneville, présidente de la CSN.

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