Femmes suivies dans le métro: une situation inacceptable, selon la STM

Agence QMI
Face au harcèlement que peuvent subir les femmes dans le métro, la Société de transport de Montréal (STM) rappelle que plusieurs dispositifs sont en place pour venir en aide aux victimes lors de ces situations qu’elle juge «inacceptable».
«C’est la troisième fois en une semaine que je prends le métro vers 21h et qu’un sans-abri ou un homme au hasard harcèle une fille et la suit», est-il indiqué dans une publication Reddit d’il y a quelques jours.
La personne citait les stations de métro Lionel-Groulx, Atwater et Guy-Concordia sur la ligne verte comme lieux où ce type de harcèlement serait survenu.
«Nous tenons à rappeler le caractère inacceptable que revêt toute forme de harcèlement de rue commis à l'égard de notre clientèle ou de notre personnel», a réagi lundi Philippe Déry, conseiller corporatif aux relations publiques de la STM.
La sécurité des passagers du transport collectif est partagée entre la STM et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Un client qui ne se sent pas en sécurité peut aviser un employé de la société de transport montréalais en tout temps, a rappelé M. Déry. Des téléphones situés sur le quai de chaque station et des interphones dans les wagons sont disponibles pour joindre les autorités.
Des constables spéciaux de la STM sont aussi présents sur les lieux au besoin.
«Le statut de constable spécial vient faciliter la prise en charge des situations sur le terrain en leur permettant de procéder à l’arrestation pour des motifs raisonnables d’une personne ayant commis un acte criminel et le remettre au service de police ou encore d’intervenir auprès d’une personne soupçonnée de poser des gestes de harcèlement», a précisé M. Déry.
Les victimes et les témoins de tels événements doivent aussi les signaler.
«L’ensemble de notre clientèle a le droit de pouvoir se déplacer en bus et en métro de façon sécuritaire et agréable», a-t-il soutenu.