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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Feintes imprévisibles pour tout le monde: tout peut arriver quand Demidov est sur la glace

Ses coéquipiers commencent à peine à mieux comprendre ses tendances

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-10-28T21:13:18Z
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SEATTLE | Ivan Demidov commence à sortir de sa coquille et, à mesure qu’il confond les joueurs adverses, ses coéquipiers commencent à mieux le comprendre.

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Martin St-Louis martèle souvent qu’il veut que ses joueurs soient prévisibles pour leurs coéquipiers. Le jeune attaquant de 19 ans, qui peut tourner sur un dix sous et regarder à un endroit et envoyer la rondelle en direction opposée, représente une énigme à résoudre... même pour ses coéquipiers.

«Tout peut arriver [quand il est sur la patinoire], mais avec le temps, nous commençons à savoir de quoi il est capable, explique son partenaire de trio Oliver Kapanen. Je comprends mieux ce qu’il fait alors c’est plus facile, mais il y a quelque chose de nouveau chaque jour, alors ça reste dur.»

Lane Hutson sourit quand on lui demande s’il commence à mieux comprendre ce dont son coéquipier est capable. Ils ont évolué ensemble sur la première vague de l’avantage numérique, ces derniers matchs, et Hutson a une meilleure idée de ce à quoi il doit s’attendre.

«En début de saison, il a pris de court quelques gars avec certaines de ses passes, admet Hutson. Mais on commence à avoir une bonne idée de ce qu’il recherche et de ce qu’il essaie de faire. On comprend aussi mieux pourquoi il pose certaines actions.»

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Bon passeur

On savait que Demidov avait une belle touche autour du filet adverse pour marquer des buts, mais c’est son jeu en possession de rondelle et les passes parfois hallucinantes qu’il sert à ses coéquipiers qui le rendent spectaculaire.

«Quand il a la rondelle, il cherche l’espace, explique Kapanen. Je sais qu’il peut passer en trouvant cet espace et qu’il est en mesure de trouver nos bâtons. C’est impressionnant, ce qu’il arrive à faire avec la rondelle. Il est capable de déjouer un adversaire et de passer, mais il est aussi capable de marquer des buts.»

Martin St-Louis souligne une autre qualité qui n’est pas toujours acquise chez les jeunes joueurs.

«Il est toujours alerte entre l’attaque et la défense, et il pense à ce qui vient après. Il essaie vraiment, il n’y a pas de délai et il est très impliqué. Ça me dit qu’il veut faire le travail de l’autre côté de la rondelle.»

Xhekaj doit patienter

Arber Xhekaj joue en moyenne 10 minutes et 31 secondes par match cette saison. C’est quatre minutes de moins que l’an passé. À Vancouver samedi, il a écopé d’une seconde pénalité en milieu de deuxième période. Il a effectué deux autres présences ensuite et n’a pas touché à la glace en troisième période. Il n’a finalement joué que 6 minutes, 37 secondes dans la rencontre. Est-ce que c’était une punition? La réponse de Martin St-Louis ne le dit pas.

«Tout ce qui se passe sur la glace est un facteur dans les décisions que nous prenons. À la défense de “Jacko”, il y a de très bons défenseurs devant lui en ce moment.

«Est-ce qu’on veut lui donner plus de temps? Oui. Je crois qu’il mérite d’en avoir plus et nous allons essayer de lui en donner. En attendant, il doit travailler présence après présence.»

À Edmonton, il a eu six présences en première période, trois en deuxième et quatre en troisième, pour un total de 8 minutes, 49 secondes.

«Dans un cas comme Edmonton, ce n’est pas facile de gérer ton banc, tu ne sais pas quand les gros joueurs embarquent, il faut plus calculer», a justifié St-Louis.

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