Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Faute de services adaptés, un enfant autiste d’Alma ne peut fréquenter l’école qu’à temps partiel

Partager

Ève Beauregard

2025-07-04T22:07:03Z
Partager

La mère d’un enfant autiste d’Alma lance un cri du cœur: son fils peine à recevoir les services dont il aurait besoin en raison de sa condition jugée trop lourde.

• À lire aussi: Poursuite à Saguenay: il se cache pour éviter la police

• À lire aussi: IMAGES | Importants dégâts causés par les orages violents: un arbre tombe sur une auberge à Saguenay

Maryline Tremblay et son fils sont fusionnels. Surtout que ce dernier a des besoins particuliers: il vit avec un trouble du spectre de l’autisme de niveau modéré ainsi qu’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité sévère.

Jayden a fait son entrée à l’école cette année. Au cours des deux derniers mois de l’année scolaire, la famille a appris qu’il ne pourrait aller à l’école qu’à temps partiel. Ses besoins sont trop importants et les ressources sont manquantes. Sa mère a dû réorganiser son horaire pour pouvoir ne travailler qu’à temps partiel.

Photo LCN
Photo LCN

Autre coup dur pour la famille, à la première journée du camp de jour, la mère a été contactée pour se faire dire que la condition de son fils ne cadrait pas avec les services offerts. Résultat: elle doit s’absenter du travail tout l’été.

En parallèle, la famille est en attente pour avoir accès à un pédopsychiatre. Jayden n’est pas médicamenté, et les médicaments essayés n’ont pas fonctionné.

Photo LCN
Photo LCN

Certaines molécules avaient des effets secondaires qui allaient même jusqu’à accentuer sa condition. Afin d’obtenir un suivi et une médication adaptés, l’enfant est sur une liste d’attente pour voir un professionnel.

En attendant, la mère se sent abandonnée par le système. Elle s’inquiète que son fils peine à être scolarisé en raison de son handicap.

Selon le CIUSSS du Saguenay–Lac-Saint-Jean, les délais pour voir un pédopsychiatre sont entre six mois et un an, selon la priorisation. Actuellement, 63 jeunes sont sur la liste d’attente.

Publicité
Publicité