Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Faisant face à l’élimination, les Oilers ont une solution simple pour survivre face aux Canucks

Partager
Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2024-05-17T21:39:34Z
Partager

VANCOUVER | «Il faut simplement être meilleurs.»

C’est en ces mots que Leon Draisaitl a résumé ce que les Oilers devaient faire pour éviter l’élimination, samedi soir, et provoquer la tenue d’un septième match. On s’en doutait, mais ça se traduit comment sur la glace? À part marquer un but de plus que l’adversaire?

«On était beaucoup trop sur nos talons hier [jeudi soir]. On a laissé les Canucks appliquer beaucoup trop de pression», a indiqué l’Allemand avant que ses coéquipiers et lui ne s’envolent en direction d’Edmonton.

Photo Getty Images via AFP
Photo Getty Images via AFP

Draisaitl a raison. Cette pression a carrément étouffé les Oilers. Particulièrement en deuxième période, où les visiteurs n’ont obtenu que quatre tirs au but. Période au cours de laquelle, faut-il le rappeler, ils ont évolué avec l’avantage d’un homme pendant 3 min 37 s.

Preuve que les Oilers en ont arraché, les Canucks ont passé 70% du temps à forces égales dans le territoire albertain. C’est comme s’ils n’avaient jamais été capables de ramener le momentum de leur côté.

«On est tous au courant qu’il y a des erres d’aller dans un match. Il faut savoir passer au travers. C’est ce que les bonnes équipes font, a soutenu Draisaitl. Hier [jeudi], on n’a pas été capables de gérer leurs poussées.»

Publicité
Des choses qui arrivent

On a également compris que lorsque l’attaque massive est en panne, les Oilers sont dans le trouble. C’était la première fois en 10 matchs depuis le début des séries que la troupe de Kris Knoblauch ne parvenait pas à profiter d’un seul avantage numérique. Elle en a obtenu cinq.

«Il faut être plus incisifs, a déclaré Draisaitl. Il faut travailler plus fort et être plus rapides dans nos prises de décision.»

Il faudra surtout éviter de céder à la panique et laisser la frustration de côté.

«On a bien réussi à le faire dans les autres matchs, a soutenu Knoblauch. Oui, Vancouver était la meilleure équipe dans le cinquième match. Dans une série, ça arrive. Surtout contre une équipe comme les Canucks qui ont terminé la saison avec plus de 100 points au classement [109 contre 104 pour les Oilers]. Il faudra trouver une façon d’être meilleurs qu’eux demain soir.»

Le dilemme des gardiens

Tiens, tiens. Encore ça. Effacés depuis le début des séries, les joueurs de soutien des Oilers étaient dans le coup, jeudi. Ce sont les grosses têtes d’affiche qui l’étaient moins. D’ailleurs, Zach Hyman a été blanchi de la feuille de pointage lors des trois derniers matchs, pendant que Connor McDavid a été limité à une passe.

«On est payés pour hausser notre jeu dans les moments importants, c’est ce qu’on fera», a assuré Draisaitl, pour qui la production roule à un bon rythme.

«Il y a des joueurs qui ne sont pas capables d’en faire autant quand la pression est plus grande. Le match est plus serré et il n’y a pas beaucoup d’espace pour ces joueurs de talent. [Connor et Leon], ils ont toujours bien performé», a déclaré Knoblauch, visiblement pas inquiet.

Reste maintenant à savoir qui de Stuart Skinner ou de Calvin Pickard, le gardien partant des deux derniers matchs, sera envoyé dans la mêlée pour ce match crucial.

«Picks a été fantastique. Il a fait de gros arrêts. Il nous a donné la chance de gagner lors de ses deux départs, a mentionné l’entraîneur-chef des Oilers. On va prendre une décision plus tard.»

Le suspense durera donc jusqu’à l’entraînement matinal... et peut-être plus longtemps.

Publicité
Publicité