Faible risque de feux de forêt au Québec grâce aux précipitations des dernières semaines

OTTAWA | Les précipitations intenses des dernières semaines ont considérablement réduit les risques de feux de forêt au Québec durant la saison estivale, selon les dernières prévisions du gouvernement canadien.

En date d’hier, aucun incendie n’était en vigueur dans la province, alors que se mettent en branle les vacances de la construction.

Si les températures doivent demeurer supérieures à la normale d’ici la fin juillet dans la plupart des provinces de l’Est du pays, les précipitations seront suffisantes pour en atténuer les effets, lit-on vendredi dans une présentation préparée par la sécurité publique.

Or, toutes les provinces canadiennes n’ont pas cette chance.

Les provinces des Prairies sont toujours frappées par des dizaines d’incendies, dont plusieurs sont hors de contrôle.

Au total, 561 feux de végétation sont actifs au pays, dont 69 ne sont pas maîtrisés.

«D’avril à juin, un important déficit de précipitations a été observé de la Colombie-Britannique au Nord-Ouest de l’Ontario. Les régions de l’Est ont connu des précipitations supérieures à la normale», note le fédéral.

Ces brasiers ont provoqué des épisodes de smogs intenses au Québec dans les dernières semaines.

La force des incendies et la direction des vents feront foi de tout pour les semaines à venir.

L’année 2025 est l’une des pires de l’histoire en matière de superficie brûlée avec environ 5 millions d’hectares. Or, nous sommes très loin du record de 2023 où, à la même date, plus du double de la superficie avait déjà été rasée par les flammes.