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L'article provient de TVA Sports

F1: Christian Horner renvoyé après 20 ans à la tête de l’écurie Red Bull

Fin de l’ère Horner

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2025-07-09T11:01:20Z
2025-07-09T12:33:57Z
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Tremblement de terre dans le paddock : le directeur de l’écurie de F1 Red Bull Christian Horner, en poste depuis 2005, a été démis de ses fonctions mercredi sur fond de résultats décevants et de rumeurs de départ du quadruple champion du monde en titre néerlandais Max Verstappen. 

Près d’un an et demi après avoir été blanchi par une enquête interne après des accusations de harcèlement sexuel formulées par une employée de l’équipe, la perspective d’un départ de « Mad Max » chez Mercedes semble cette fois avoir eu raison de l’historique dirigeant britannique de 51 ans.

Il sera remplacé par le Français Laurent Mekies, jusqu’alors directeur de l’écurie Racing Bulls, l’autre équipe de F1 de la galaxie Red Bull.

« Nous voudrions remercier Christian Horner pour son travail exceptionnel durant ces 20 dernières années. Avec son engagement sans faille, son expérience, son expertise et ses idées novatrices, il a été l’un des éléments essentiels ayant permis de faire de Red Bull Racing l’une des écuries les plus brillantes et attractives de la F1 », a déclaré Oliver Mintzlaff, directeur général de Red Bull responsable des investissements et des projets corporatifs, dans un communiqué.

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Tensions avec le clan Verstappen

Arrivée par surprise en plein milieu de la saison 2025, cette nouvelle vient remuer la fourmilière F1. Red Bull aurait-il fait le choix de sacrifier Horner pour se donner toutes les chances de conserver son meilleur pilote Max Verstappen ?

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Des rumeurs insistantes ces dernières semaines dans le paddock faisaient état d’un possible départ dès 2026 de la vedette, sous contrat jusqu’en 2028, vers l’écurie Mercedes, alors que le Néerlandais est en froid avec l’Anglais depuis de longs mois et l’éclatement de « l’affaire Horner ».

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Accusé par une collaboratrice de « comportement inapproprié » en février 2024, il avait été blanchi quelques semaines plus tard au terme d’une enquête interne indépendante. Mais cet épisode avait laissé éclater au grand jour les tensions avec le clan Verstappen.

Getty Images via AFP
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Si Verstappen avait conservé sa couronne mondiale fin 2024, l’écurie autrichienne avait en revanche abandonné le titre constructeur à McLaren, qui domine désormais le Championnat du monde. Red Bull est sur la pente descendante depuis plus d’un an avec des résultats assez décevants et le manque de performance criant est masqué par les performances du Néerlandais, qui tient l’équipe à bout de bras depuis presque deux ans.

À mi-saison, Red Bull pointe seulement à la quatrième place au classement constructeurs à près de 300 points de McLaren et le quadruple champion du monde compte respectivement 61 et 69 longueurs de retard sur le Britannique Lando Norris et l’Australien Oscar Piastri, qui devraient se disputer le titre.

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• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Alexandre Dubé, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Mekies, un Français aux commandes

Horner laissera toutefois une trace indélébile chez Red Bull où il aura établi en 20 ans un des plus beaux palmarès de la F1 avec huit titres mondiaux chez les pilotes dont quatre pour l’Allemand Sebastian Vettel (2010-2013) et quatre pour Verstappen (2021-2024), et six chez les constructeurs (2010-2013, 2022-23), pour un total de 124 victoires en Grands Prix, 107 pole positions et 287 podiums.

Pour remplacer l’Anglais, qui est marié à l’ancienne +Spice Girls+ Geri Halliwell, Red Bull a choisi le Français Laurent Mekies (48 ans), qui était le patron de l’écurie Racing Bulls depuis début 2024 après être notamment passé chez Ferrari (2018-2023).

L’ingénieur avait déjà évolué près de dix ans dans la galaxie Red Bull au sein de l’écurie Toro Rosso (2005-2014), l’ancien nom de l’écurie Racing Bulls, basée à Faenza (Italie).

« Ça a été un réel privilège de diriger l’équipe ces 18 derniers mois avec Peter (Bayer). Cela a été une incroyable aventure de contribuer à la naissance de Racing Bulls (anciennement AlphaTauri et Toro Rosso, ndlr) avec tous ces gens talentueux », a déclaré dans un communiqué le natif de Tours (Indre-et-Loire), sans évoquer ses futures fonctions.

Mekies, qui devra désormais affronter une pression bien plus importante en étant sur le devant de la scène, fera ses grands débuts en tant que patron de Red Bull lors de la 13e manche de la saison, dans deux semaines au GP de Belgique à Spa-Francorchamps.

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