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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Expérience «traumatisante»: un joggeur attaqué par une chauve-souris au parc du Mont-Royal

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Photo portrait de Samuel Roberge

Samuel Roberge

2025-08-04T02:13:14Z
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Un jeune homme a eu toute une frousse lorsqu’il a été attaqué par une chauve-souris alors qu’il faisait son jogging au parc du Mont-Royal, après le coucher du soleil, vendredi dernier. 

«Je voyais à peine devant moi. J'avais mes écouteurs, quand tout d'un coup, il y a vraiment une chauve-souris qui m'a littéralement sauté au visage, avec comme premier point de contact, vraiment, mon œil», a raconté Olivier Laliberté-Talbot en entrevue sur les ondes de LCN, dimanche.

L’adepte de la course à pied affirme avoir été pris de panique et s’être mis à fuir, mais la petite bête ne l’a pas lâché.

«Le bout un peu plus traumatisant, c'est que, malgré tout, elle m'a agrippé en arrière de la tête une deuxième fois, en me griffant à l'occasion encore une fois sur le côté du visage. Puis, j'ai fini par me débarrasser de la chauve-souris, j'ai rejoint la lumière, il y avait des gens, tout ça», a-t-il poursuivi.

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M. Laliberté-Talbot a tout de même terminé sa course avant de rentrer chez lui, admettant avoir peut-être pris la situation trop à la légère. Ce n’est qu’au moment de se coucher qu’il a réalisé, comme «un coup de poing au visage», que l’attaque de la chauve-souris pouvait comporter des risques de transmission de la rage.

«Mais concrètement, c'est quoi la rage? Il n'y a pas beaucoup de monde qui sait ce que c’est. C'est en effectuant une recherche rapidement que j'ai vu, sur le site du gouvernement, c’est écrit mot pour mot: après les premiers symptômes de la rage, la mort est inévitable», a-t-il souligné.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Marc Boilard, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Depuis, M. Laliberté-Talbot a reçu des traitements préventifs contre la rage: un vaccin en quatre doses, des nettoyages de plaies et des injections au visage pour tenter de neutraliser le virus.

Le jeune homme s’est ensuite tourné vers ses réseaux sociaux afin de faire de la prévention, insistant sur l’importance de sensibiliser les gens à des situations similaires, que ce soit avec des chauves-souris, des ratons laveurs ou encore des écureuils.

«J'ai fait ma publication parce qu’au final, ce soir-là, même si peut-être la chauve-souris ne m’a pas transmis la rage, elle aurait pu me la donner. Puis j’aurais pu aller me coucher, puis tout simplement ignorer ce qui m'était arrivé. Je me suis dit : "Clairement qu’il y a d'autres gens qui se retrouvent dans des situations comme ça. Ça peut arriver"», a-t-il indiqué. «Et c'était vraiment important pour moi d’essayer de prévenir certaines personnes qui pourraient ne pas être au courant.»

Voyez l’entrevue intégrale d’Olivier Laliberté-Talbot dans la vidéo ci-dessus.

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