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L'article provient de TVA Sports
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EXCLUSIF | Zharovsky, un ami d'enfance de Demidov

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Photo portrait de Anthony Martineau

Anthony Martineau

2025-06-28T17:15:40Z
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«Bonjour! Enchanté.» 

C’est dans un étonnant français qu’Alexander Zharovsky, la plus récente sélection du CH en 2025 (34e au total) a entamé la conversation lorsque contacté par TVA Sports, samedi en milieu de journée.

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Quand même accompagné d’un traducteur (on salue encore plus la classe du jeune homme pour ses efforts dans la langue de Molière!) car son anglais est encore approximatif, le nouveau membre du Canadien est visiblement heureux au possible.

«Je suis tellement excité! C’est mon rêve de jouer pour Montréal. Quel marché incroyable!»

Au-delà de la signification de jouer dans une ville comme Montréal, l’attaquant, avoue avoir une autre raison de jubiler: il rejoint, au sein du Tricolore, son ami d’enfance Ivan Demidov.

«Je viens de raccrocher avec lui! Nous étions tellement contents. Je le connais depuis que j’ai huit ans. Il m’a dit: “on va enfin pouvoir jouer ensemble”.

«Bien sûr, nous aimerions jouer sur le même trio. Nous en parlons depuis longtemps.»

Un joueur excitant

Pour jouer aux côtés d’Ivan Demidov, cela prend assurément un talent particulier.

Ça tombe bien, car du talent, Zharovsky en a à revendre.

Ailier de 6 pi et 1 po et 163 lb, le Russe possède des mains magiques et est très habile sur patins.

Il vient de terminer sa saison au sommet des pointeur de son équipe de la M H.L avec 50 points en 45 parties.

«Je me considère habile et intelligent. Je ne veux pas me comparer à personne dans la LNH. Mais j’admire Pavel Datsyuk et Nikita Kucherov: deux cerveaux sur patins.»

Et la suite?

Zharovsky est trop jeune pour se rappeler les belles années de joueur de Martin St-Louis, son nouvel entraîneur.

Mais il sait une chose.

«C’est une légende! Je suis chanceux de pouvoir être dirigé par lui.»

Le clan du jeune homme confirme que tout est actuellement en œuvre pour qu’il puisse prendre part au camp de développement du Canadien qui se tiendra du 1er au 3 juillet à Brossard. La fameuse question du visa est la seule barrière à ce projet actuellement.

Mais qu’il soit en sol canadien ou non la semaine prochaine, une chose demeure certaine : Alexander Zharovsky ne pourrait être plus heureux actuellement.

Il a d’ailleurs servi un «merci beaucoup» en fin d’entrevue.

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