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L'article provient de Le Journal de Québec
Santé

Examen controversé de l'Ordre des infirmiers: une action collective est lancée

Photo d’archives
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Yves Poirier | TVA Nouvelles

2023-10-10T21:20:27Z
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TVA Nouvelles a appris qu’un diplômé en soins infirmiers, Jason Aurélien, de Montréal a déposé une demande d’action collective contre l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec en lien avec l’examen controversé.

M. Aurélien qui est représenté par l’avocat Fernando Belton réclame près de 30 000$ à titre de dommages et pertes pécuniaires auprès de l’Ordre. Il affirme avoir subi trois échecs à l’examen de l’OIIQ avec des résultats de 53% en mars 2022, 32% en septembre 2022 et 50% en mars 2023. Durant le dernier et quatrième examen qu’il a réalisé en septembre 2023 et dont il est toujours en attente des résultats , son «corps le lâche, sa tête tourne, son corps est lourd, il est fatigué et plus capable de se concentrer», selon ses dires.

Dans la demande d’action collective, il affirme que les multiples échecs ont notamment occasionné chez lui la crainte de ne pas pouvoir obtenir le titre d’infirmier, il émet des doutes sur ses capacités personnelles et professionnelles, il a honte et vit de l’isolement, il ressent une baisse de l’estime de soi et un sentiment d’impuissance, périodes de dépressions, perte de revenu et dépenses en frais d’examen, de tutorat, de déplacement, de nourriture et d’hébergement, car il a dû se rendre à Québec pour l’un des examens.

  • Écoutez l'entrevue avec Me André Gariépy, commissaire à l’Office des professions du Québec à l’émission de Yasmine Abdelfadel via QUB radio :

Rappelons que la semaine dernière, les enseignants des cégeps ont réclamé la mise sous tutelle de l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec (OIIQ), l’accusant d’avoir brisé le lien de confiance avec les étudiants et le public qu’il est censé protéger.

Le troisième rapport d’étape publié par le Commissaire à l’admission aux professions, André Gariépy, est la goutte qui a fait déborder le vase.

Ce dernier soulignait que l’échec massif des futures infirmières à l’examen d’entrée obligatoire à la profession, survenu l’an dernier, n’était pas dû à la pandémie, comme le prétend l’Ordre, mais à la façon dont l’examen est corrigé.

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