Ève-Marie Lortie est tombée sous le charme de ce couple formé par un ancien joueur du Canadien et sa conjointe
Ève-Marie Lortie
Salut Bonjour, chers lecteurs. Parmi tous les invités que j'ai rencontrés sur le plateau de Salut Bonjour cette semaine, je suis tombée sous le charme du couple formé de l’ancien défenseur du Canadien de Montréal, David Savard, et de sa conjointe, Valérie Lachance.
• À lire aussi: Kim Thúy et Boucar Diouf confient à Ève-Marie Lortie leur plaisir de raconter des histoires
• À lire aussi: Ces 6 personnalités confient à Ève-Marie Lortie comment elles surmontent la déprime de novembre
• À lire aussi: Le billet d'Ève-Marie: souvenirs et confidences du référendum de 1995
Les Savard-Lachance ont été choisis pour devenir les premiers porte-parole de la Fondation des Canadiens pour l’enfance, qui souligne ses 25 ans d'existence. Choisir David et Valérie comme premiers porte-parole officiels est une vraie bonne idée: l’engagement est au cœur de leur vie depuis un bon bout de temps!

Une vie d'engagement
David Savard a joué plus de 10 ans avec les Blue Jackets de Columbus. Il a gagné la coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay en 2021 et a terminé sa carrière de joueur avec le Canadien de Montréal, de 2021 à 2025. On dit que le défenseur a joué 870 matchs, bloqué 1624 tirs, marqué 54 buts et 242 points – merci à mon collègue Kevin pour les statistiques! En avril dernier, David a disputé son dernier match de hockey.
Si David joue au hockey, Valérie, elle, fait de la natation (on a ça en commun!). Elle a été sauveteuse et monitrice. Elle a fait ses études à l’université Laval en administration. Avant de quitter le Québec pour aller rejoindre David à Columbus, en Ohio, Valérie travaillait en ressources humaines au Secrétariat à la condition féminine, un organisme gouvernemental du Québec dont le rôle est de soutenir la ministre responsable de la Condition féminine pour promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes au Québec. Elle a aussi travaillé pour l’Association québécoise de prévention du suicide. À Columbus, elle a fait du bénévolat pour des maisons pour femmes en difficulté et pour des banques alimentaires. On voit bien que Valérie Lachance choisit des projets pour faire une différence, des projets qui demandent de l’implication émotionnelle.
De retour au Québec, elle a continué son bénévolat avec la Fondation du Canadien. Elle a aussi aidé à démarrer un projet de rénovation de chambres pour un centre d’hébergement qui accueille les femmes victimes de violence conjugale. Vous comprenez que pour Valérie Lachance, l’engagement, c'est du sérieux!

Redonner au suivant
En plus de tout ça, il y a les trois enfants du couple, établi sur la Rive-Sud de Montréal: une fille de 10 ans qui fait du cirque et du volleyball, un garçon de 9 ans qui fait du soccer et du tennis et un garçon de 5 ans qui fait aussi du soccer, mais surtout, qui suit les autres partout où ils vont.
Pour l'instant, aucun de ses trois enfants n’a envie de suivre les traces de David Savard et de devenir hockeyeur. «Et c’est bien correct», dit-il avec un sourire en coin. Le même sourire se trouvant sur le visage de Valérie.
• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
Le couple a beaucoup donné au hockey, mais il a aussi beaucoup reçu. Conscients de la vie extraordinaire que la carrière sportive de David leur a fait vivre, ils ont envie de redonner, notamment en s’impliquant auprès de la Fondation des Canadiens pour l’enfance. Cette Fondation offre des activités et des ressources pour permettre aux enfants dans le besoin de participer à des sports et à des loisirs auxquels ils n’auraient autrement pas accès. Comme parents, David et Valérie croient aux bienfaits d’un mode de vie sain et actif et espèrent que tous les enfants puissent y avoir droit.
Pour David et Valérie, le sport a été une école de vie. Aujourd’hui, ils veulent que chaque enfant ait la chance de vivre cette même joie, comme ils l'ont vécue, eux, enfants. D'ailleurs, je n'ai pas de difficulté à imaginer le petit David, des patins au pied, et la petite Valérie, dans la piscine, s'amusant avec insouciance, ne sachant pas encore à quel point le sport allait changer leur vie!