Publicité
L'article provient de 7 jours
Culture

Ève-Marie Lortie aborde sa nouvelle vie à Montréal

«Salut Bonjour», du lundi au vendredi dès 6 h 30, à TVA et sur TVA+.

Partager

Patrick Delisle-Crevier

2025-09-25T10:00:00Z
Partager

L’année dernière en fut une de grands changements pour Ève-Marie Lortie, qui a quitté Salut Bonjour week-end pour remplacer Gino Chouinard à Salut Bonjour. Cela a impliqué un déménagement de Québec à Montréal, provoquant de grands chamboulements dans sa vie et celle de sa petite famille. Un an plus tard, l’animatrice se plaît plus que jamais dans son nouveau quotidien, qui reprend après deux mois de vacances bien méritées.

• À lire aussi: Maxence Garneau cloue le bec à des internautes insultés de son arrivée à «Salut Bonjour»

• À lire aussi: Voici à quoi ressemblaient les animateurs de «Salut Bonjour» sur les bancs d’école

• À lire aussi: Ce que vous ne voyez pas à l’écran: les secrets de «Salut Bonjour» révélés

Ève-Marie, ça fait un an que tu es à la barre de Salut Bonjour. Comment ça va?

Ça va très, très bien. La première année était celle de l’adaptation, du changement pour les téléspectateurs et pour moi. Les gens étaient habitués à Gino Chouinard après toutes ces années. C'était aussi l’année du changement de studio, puisque nous avons déménagé du 1600 de Maisonneuve au 4545 Frontenac. Mais là, tout est en place, alors c’est une rentrée beaucoup plus facile que l’année dernière.

Publicité

Que retiens-tu de ta première saison à la barre de Salut Bonjour?

Que c’est le fun! J’aime ce travail-là comme c’est pas possible. J’y fais des rencontres incroyables et des visites inattendues, je ne pourrais pas espérer mieux comme emploi. En plus, on a tellement de fun sur ce plateau. J'ai une précieuse équipe.

L’année dernière, tu disais qu’une pression énorme venait avec l’idée de remplacer Gino Chouinard. Est-ce que cette pression s’est envolée?

Oui. Je suis ailleurs, mais je suis quand même consciente de l’héritage que je porte en faisant partie de la belle lignée des animateurs de Salut Bonjour. Oui, il y a une pression de performer, d’être au rendez-vous et d’être pertinente et intelligente pour le public, mais cette pression n’est pas la même que l'année dernière.

Ce printemps, tu me disais aussi que tu comptais vraiment décrocher durant l’été. As-tu réussi?

Oui, vraiment. Je suis bien consciente qu’avoir de longues vacances est un privilège et j’en ai fait bon usage, j’ai savouré chaque seconde. Mon chum et moi sommes allés en voyage: j’ai réalisé un rêve, je voulais voir la Provence et c’est fait. Je voulais passer du temps avec mon amoureux dans notre maison au Saguenay, et ça aussi, c’est fait. Nous avons un beau voilier maintenant, alors nous en avons fait en masse cet été. J’ai pu décrocher, alors que l’année dernière, c'était moins le cas. J’avais le stress d’un nouveau mandat et en plus, ma mère est décédée deux semaines avant mon entrée en ondes. Tout ça avait bousculé mon été, mais cette année, c'était autre chose.

Publicité

La voile est-elle une nouvelle passion pour toi?

Clarens, mon chum, a beaucoup plus d’expérience que moi et se débrouille très bien pour manier la voile. Je suis encore en apprentissage et je ne comprends pas du tout le vent! Je vais finir par y arriver, mais pour le moment, je suis incapable de positionner le bateau, alors c’est vraiment l’homme de ma vie qui gère la direction du voilier. Moi, je m’occupe du pique-nique.

Arrives-tu à te lever plus tard pendant les vacances?

Sérieusement, je suis incapable de le faire. J’ai une insomnie qui me réveille vers 3 h du matin et qui disparait environ 1 h 30 plus tard. C’est correct, j’ai appris à l'apprivoiser et je me rendors jusqu’à 6 h, 6 h 30. Mais non, je ne profite pas des vacances pour faire le plein de sommeil. Au mieux, je me lève à 7 h, ce qui est vraiment une grasse matinée pour moi.

Tu as franchi le cap de la cinquantaine il y a quelques mois. Comment vis-tu ça?

Ça se passe bien, j’ai déjà un an de fait dans cette nouvelle décennie et c’est correct. Isabelle Racicot a partagé récemment un mot d’une femme américaine qui disait de se méfier des femmes de 50 ans parce qu’elles sont redoutables, et ça m’a fait sourire. J’aime avoir 50 ans: je m'assume, je réalise mes rêves professionnels, je suis avec un homme que j’aime. Je me souviens que lorsque j’étudiais en communications, on nous disait que les femmes devenaient invisibles à la télévision après 50 ans. Heureusement, les temps ont changé!

Publicité

Est-ce que ta carrière ressemble à ce que tu voulais au départ?

C’est au-delà de mes espérances. J’ai commencé comme journaliste et je voulais surtout faire de la radio. Finalement, la télé a été une belle surprise dans ma vie. Je voulais durer aussi, et je pense que ça marche. Je me retrouve à animer une émission matinale qui est un rendez-vous phare au Québec. C’est bien au-delà de mes attentes et de mes rêves.

Te vois-tu animer l'émission pendant plusieurs années, comme tes prédécesseurs?

Si j’ai l’intelligence, la santé et l’envie, j’aimerais ça. Mais c’est certain qu’animer une quotidienne me laisse moins de temps pour d’autres projets. J'en porte quelques-uns dans mon cœur et j’aimerais les réaliser en temps et lieu. Pour l'instant, ils sont dans un carnet, quelque part.

À quoi ressemble ta vie de Montréalaise?

J’adore ça! Je ne prends jamais ma voiture, sauf la nuit, pour aller travailler. J’habite un tout petit endroit en plein cœur du quartier des spectacles. J’ai aussi un pied-à-terre dans la nature pour m’oxygéner. C’est certain qu’habiter à Montréal, ce n’est pas toujours rose. La misère des gens me frappe quotidiennement. Mais je savoure pleinement la vie montréalaise et ce qu’elle a à m’offrir. Je me plais beaucoup dans ma nouvelle vie.

Et ton amoureux te suit-il dans cette nouvelle aventure?

Mon amoureux est retraité, alors ce n’est pas un amoureux «menu du jour», installé dans une routine. C’est mon amoureux «à la carte»; il vient selon son horaire et ses envies. Nous sommes ensemble depuis 17 ans. Quand je l’ai rencontré, je souhaitais rester longtemps avec lui et ça se réalise. Ma relation avec lui n’a rien à avoir avec les précédentes. Je suis totalement amoureuse de lui.

Ta fille, Corinne, est journaliste à TVA Sherbrooke. Ça te fait quoi de voir qu’elle suit tes traces?

Je suis honorée et tellement touchée. Elle termine aussi sa troisième année universitaire en ce moment, alors elle travaille un peu moins dans la salle de nouvelles. Mais je la vois passer par où je suis passée et je suis très fière de ça. J’ai envie de célébrer ma fille. Elle a travaillé tellement fort pour arriver là et elle fait son chemin seule.

En terminant, que peut-on te souhaiter pour cette année?

Après l’allocution de Pierre-Karl Péladeau sur l’état de notre télévision, j’ai juste envie de nous souhaiter de pouvoir faire de la télévision encore longtemps. Après tout, la télé est encore importante pour les gens.

Publicité
Publicité