Eugenie Bouchard impressionnée par Victoria Mboko
Mylène Richard
Alors qu’une vedette du tennis a fait ses adieux mercredi soir, une nouvelle sensation émerge, et Victoria Mboko épate même la nouvelle retraitée.
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«Elle joue très bien, j’ai regardé son match [mardi]. Elle est impressionnante», a constaté Bouchard.
Si Mboko est reconnaissante d’avoir pu compter sur Eugenie pour «paver la voie» aux joueuses canadiennes, «Genie» peut se rassurer, car la relève féminine est assurée.
Après les performances historiques et remarquables de Bouchard, de Bianca Andreescu, de Leylah Fernandez, même de Gabriela Dabrowski en Grand Chelem, la prochaine joueuse de l’unifolié à se hisser parmi l’élite pourrait être Mboko.
En éliminant mardi soir l’Américaine Sofia Kenin, 23e tête de série, à l’Omnium Banque Nationale, l’Ontarienne de 18 ans ajoutait une cinquième membre du top-50 à son tableau de chasse.
«Je me souviens d’avoir pratiqué avec elle il y a des années, elle avait peut-être 14 ans. Nous avons toujours su qu’elle serait vraiment bonne», avait raconté Bouchard lors de sa conférence d’avant-tournoi.
Elle a fait rire «Genie»
Mboko est en train d’éclore à sa première saison au sein de la WTA. Classée 85e au monde, elle devrait au minimum atteindre le 73e rang lundi, elle qui était 358e à pareille date l’an dernier.
Après avoir entamé 2025 en remportant cinq tournois mineurs, elle s’est qualifiée pour Roland-Garros et Wimbledon, atteignant le troisième tour sur la terre battue parisienne et le deuxième sur le gazon londonien.
L’Ontarienne qui s’exprime très bien en français apprend donc rapidement la vie d’athlète professionnelle. À Montréal, Mboko vit des premières: première fois en vedette du deuxième duel de la séance du soir sur le central et première fois au troisième tour d’un événement WTA 1000 (la catégorie sous les majeurs).
«On a eu un souper avec l’équipe canadienne, elle a regardé le menu et demandé ce qu’était le prix du marché [qui peut varier selon le restaurateur], a raconté Bouchard. Ça m’a fait rire, je trouvais ça cute.»
«Y aller à fond»
Même si Eugenie juge que Mboko n’a pas tant besoin de conseils, elle lui souhaite d’y «aller à fond pour ne pas avoir de regrets».
«De vraiment faire ce qu’elle peut dans les entraînements, d’aller pour ses coups dans les matchs, car je sais qu’elle joue un jeu très agressif, qu’elle a un bon service. De croire en elle, plus que tout le monde autour d’elle. C’est tellement important d’avoir espoir, d’avoir cette confiance en soi», a ajouté «Genie».
Il n’y a pas de secret ou de recette magique, selon la Québécoise de 31 ans.
«Elle a le talent, mais ça prend des heures et des heures et beaucoup de sacrifices. C’est ça le tennis, c’est difficile. Si c’était facile, tout le monde le ferait!»