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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Étouffer Draisaitl et McDavid: voilà la recette que les Stars ont appliquée face aux Oilers, en troisième période.

Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-05-22T16:45:05Z
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Fidèles à leur habitude, Connor McDavid et Leon Draisaitl ont fait la pluie et le beau temps au cours des deux premiers tours éliminatoires. Incapables de contrer le monstre à deux têtes, les Kings et les Golden Knights se sont fait montrer la porte de sortie.

Les deux larrons semblaient de nouveau partis pour faire la vie dure aux Stars. Après 40 minutes, Draisaitl avait récolté un but et deux passes, alors que McDavid affichait deux mentions d’assistance au compteur.

Puis, plus rien.

«On a donné trois buts de suite en désavantage numérique [au début de la troisième période]. Ça a tué notre momentum», a déclaré Draisaitl après le match, aux journalistes présents à Dallas. «À partir de là, on s’est mis à pourchasser le match. Ça change la dynamique».

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L’Allemand touche un bon point. Aidés par leurs trois buts consécutifs inscrits en supériorité numérique, les Stars ont pu concentrer leurs efforts à contrer les élans du capitaine des Oilers et de son complice allemand.

Mikael Granlund, Jamie Benn, Sam Steel, Jason Robertson et Roope Hintz se sont immédiatement rués sur les vedettes des Oilers aussitôt qu’ils touchaient la rondelle.

Aucune marge de manœuvre, aucun temps de réaction, aucun espace pour prendre de la vitesse (la principale arme de McDavid). Sans compter qu’on s’est assuré de resserrer l’enclave en coupant adéquatement les lignes de passes.

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Les statistiques compilées par Sportlogiq sont éloquentes.

Invisibles en zone adverse

Les deux complices n’ont pas seulement été incapables de compléter une passe vers l’enclave, ils n’ont même pas été en mesure d’en tenter une.

Une donnée plutôt impressionnante considérant que McDavid mène la LNH pour les passes tentées vers l’enclave depuis le début des séries avec 58, soit 11 de plus que son plus proche poursuivant, et que Draisaitl pointe au quatrième rang avec 41.

Même les entrées de zone étaient compliquées. Esa Lindell et Miro Heiskanen se sont assurés que les deux supervedettes ne puissent traverser la ligne bleue avec la possession de la rondelle.

Au cours du troisième vingt, les Stars ont repoussé 53% des entrées de zone des Oilers. Une nette progression comparativement au 38% des 40 premières minutes de jeu.

Si on se concentre spécifiquement sur les deux joueurs, McDavid a réussi seulement trois entrées de zone contre une pour Draisaitl. Au total, ces entrées de zone ont mené à un seul tir.

D’ailleurs, l’Allemand est celui qui a le plus souffert de la couverture hermétique des Stars. En troisième période, à forces égales, il a été en possession de la rondelle en zone adverse pendant seulement neuf secondes. Ça ne laisse pas beaucoup de temps pour être créatif.

La réplique viendra

Évidemment, l’éventail de talents de McDavid et de Draisaitl est tellement vaste qu’ils sauront s’ajuster. De plus, les deux premières périodes ont démontré que les Oilers n’ont plus que deux attaquants seulement.

Corey Perry, Evander Kane, Zach Hyman, Ryan Nugent-Hopkins et Connor Brown ont fait la preuve qu’ils pouvaient également contribuer à l’offensive. Tout comme Evan Bouchard à la ligne bleue.

Mais ça démontre l’importance de demeurer loin du banc des punitions. Sans toutes ces supériorités numériques converties, les Stars n’auraient eu d’autres choix que d’ouvrir un peu plus le jeu, comme ce fut le cas pendant les deux premières périodes.

Et si Stuart Skinner pouvait afficher plus de régularité, ça aiderait également les Oilers.

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