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L'article provient de TVA Nouvelles

Étiquetage modifié à l’épicerie: «Ça va être un foutoir total!»

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TVA Nouvelles

2025-05-07T18:33:30Z
2025-05-11T18:49:01Z
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Les modifications apportées à l’étiquetage des aliments à l’épicerie font en sorte qu’il y aura désormais «trop d’informations» affichées sur les produits, estime Isabelle Maréchal.

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«On doit mettre le prix en spécial, le prix au 100 grammes ou 100 millilitres. Puis après ça, là, il faut marquer si tu es membre ou pas. Il y a le prix membre. [...] Ça va être compliqué», a affirmé la chroniqueuse sur les ondes de LCN.

Isabelle Maréchal souligne l’importance d’un étiquetage clair, mais est d’avis que cela va créer de la confusion chez les consommateurs. Elle rappelle qu’il y a régulièrement des erreurs d’affichage à l’épicerie et que les consommateurs doivent être vigilants.

«Normalement, dans chaque magasin, épicerie et pharmacie, il doit y avoir ce petit carton d’affiché qui dit qu’en cas d’erreur, vous pouvez réclamer [...] 15 dollars s’ils se trompent sur le prix d’un produit, ils doivent te le donner en bas de 15 dollars, puis après tu payes la différence. En tout cas, surveillez ça parce que dans les prochaines semaines, je pense que ça va être un foutoir total!» prédit Isabelle Maréchal.

Par ailleurs, elle s’interroge sur le prix de certains articles qui est affiché à la livre, mais une fois à la caisse, le prix est calculé selon le poids en kilos.

«Tu vas voir un spécial sur les concombres, 90 sous le concombre ou tant à la livre. Là, tu arrives à la caisse, tu as un poids en kilo, tu es tout mêlé [...] Moi, j’ai déjà pris ma calculatrice. Là, tu retardes le groupe à la caisse, le monde ne t’aime pas, mais en même temps, les gens comprennent, moi je teste toujours la frustration des gens», raconte la chroniqueuse et animatrice.

«Je [demande]: “Trouvez-vous ça normal?” Les gens font: “Non, vous avez raison, ce n’est pas normal”», ajoute-t-elle.

Isabelle Maréchal estime que le gouvernement doit revoir cette façon de faire pour aider les clients.

«Pourquoi le ministre n’est pas intervenu là-dessus? C’est le petit mot qui manque, parce que moi, je trouve ça bien mêlant», clame-t-elle.

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