«Est-ce que la CAQ promet des choses pour avoir des votes, puis change d’orientation après l’élection?»

La controverse concernant le candidat péquiste définira la question de l’urne dans Jean-Talon autour de la franchise et du manque de fiabilité de la Coalition avenir Québec (CAQ), selon le chef du Parti Québécois (PQ).

Rappelons que depuis que le PQ a annoncé que Pascal Paradis serait son candidat dans Jean-Talon, les controverses s’additionnent.

On apprenait d’abord mercredi que le candidat avait été courtisé par la CAQ, puis jeudi que, selon M. Paradis, plusieurs élus caquistes savaient il y a plus d’un an que François Legault reculerait sur le 3e lien routier après les élections générales.

Ces récents développements posent, selon le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, la question de l’intégrité des promesses électorales de la CAQ.

«Sur l’histoire du troisième lien, comme sur plusieurs autres engagements de la CAQ, comme de réduire à 90 minutes l’attente, réparer les écoles vétustes, baisser les seuils d’immigrations... l’une des questions de l’urne c’est: est-ce que la CAQ promet des choses pour avoir des votes, puis ensuite change complètement d’orientation après l’élection?», s’est-il interrogé à l’émission «Le Bilan».

«La question va se poser notamment sur le tramway. Si la CAQ a de nouveaux chiffres sur les tramways, est-ce qu’elle va attendre après l’élection pour les divulguer? Donc oui, il y a un enjeu de confiance à Québec, comme dans le reste de la province, sur le niveau d’honnêteté et de transparence de la CAQ dans sa façon de procéder», ajoute M. Plamondon.

Écoutez l’entrevue complète de Paul St-Pierre Plamondon dans la vidéo ci-dessus.