«Eris»: le nouveau sous-variant d'Omicron qui augmente partout dans le monde
TVA Nouvelles
La souche EG.5, surnommée «Eris», est au cœur d’une nouvelle hausse des cas de COVID-19 aux États-Unis.
L’agence fédérale des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a observé lors des dernières semaines de juillet une augmentation de 12% des infections au virus.
En date de vendredi dernier, «Eris» dénombrait 17.3% des cas de COVID-19, selon la CDC, contre seulement 7.5% au début de juillet.
EG.5 est un des sous-variants d’Omicron qui est en voie de devenir l’un des plus dominants.
Le variant XBB.1.16, aussi appelé Arcturus, se retrouve en deuxième place aux États-Unis avec 15.6% des cas, alors que le XBB.2.23 est au troisième rang avec 11.2% et finalement XBB.1.5 (Kraken) qui est sur une pente descendante, occupe la quatrième place avec 10.3%.
Variant trends in various countries. Kraken (XBB.1.5*) on the way out. Arcturus (XBB.1.16*) continues to do well in some places. Eris (EG.5.1*) rapidly gaining ground globally.
— T. Ryan Gregory (@TRyanGregory) August 7, 2023
(Plots below include entire lineages of XBB.1.5*, XBB.1.16*, and EG.5*. From https://t.co/WBoNoVGgYY) pic.twitter.com/q57sn9Bifz
Hausse des cas partout dans le monde
Ce nouveau variant, que l’OMS a mis sur sa liste des souches sous surveillance, augmente partout dans le monde.
Selon LCI, 35% des cas analysés en France étaient de la souche EG.5.
«Eris» représentait plus de 15% des cas au Royaume-Uni et plus de 20% en Irlande à la fin du mois de juillet, d’après le magazine «Forbes».
Without the updated XBB.1.5 booster being available, we're not ready for EG.5.1, the variant on the rise globally, or the FLip double whammy mutation that is next up. Updated and discussed herehttps://t.co/4ciIhZDrL8 pic.twitter.com/bkMzP2luQW
— Eric Topol (@EricTopol) August 7, 2023
Plus grave?
EG.5 serait un sous-variant de XBB (qui a été le variant dominant dans les derniers mois).
«Il semble plus transmissible que les variants XBB qu’il supplante rapidement», a indiqué le directeur de l'Institut de santé globale de Genève, Antoine Flahault, à TF1info.
Mais selon le professeur, sa gravité ne serait pas supérieure aux précédents variants.
«Les personnes à risque de formes graves restent toujours les personnes immunodéprimées et les personnes très âgées. À ce jour, aucun échappement vaccinal concernant les formes graves n'est rapporté non plus», précise M. Flahault.