Éric Robidoux incarnera le rôle-titre du spectacle «Dracula, une comédie des horreurs»


Bruno Lapointe
Le spectacle Dracula, une comédie des horreurs a trouvé sa tête d’affiche: le comédien Éric Robidoux enfilera les habits (et les crocs!) du plus célèbre des vampires pour la mouture québécoise du succès off-Broadway présentée à partir de septembre prochain.
Annoncé en grande pompe en décembre dernier, le spectacle Dracula, une comédie des horreurs passera au tordeur l’œuvre classique de Bram Stoker dans laquelle un comte de Transylvanie s’installe à Londres, où il s’abreuvera du sang de nouvelles victimes.
Le comédien Éric Robidoux, qu’on a récemment vu dans les séries Mégantic, Alertes et autres Indéfendable, l’avoue lui-même: il n’aurait «jamais cru» un jour incarner le personnage mythique. Celui qui était davantage familier avec les visions classiques et horrifiques de Bela Lugosi ou encore Ed Wood s’est tout de même laissé séduire par la proposition décalée et irrévérencieuse de cette nouvelle œuvre, écrite par les auteurs américains Steve Rosen et Gordon Greenberg.

Audacieux, excentrique et sexy
Car c’est sous un tout nouveau jour, fabuleusement queer et sexy, que Dracula prendra vie sur la scène de la TOHU. L’œuvre originale (intitulée Dracula: A Comedy of Terrors) a fait courir les foules à New York, puis à Londres, s’attirant au passage moult comparaisons au phénomène The Rocky Horror Picture Show pour son caractère audacieux et excentrique.
«C’est une version de Dracula totalement différente de ce à quoi on a été habitués», atteste Éric Robidoux.
«Mais il garde tout de même certains traits de caractère; il est attiré par la beauté, autant celle des hommes que des femmes, et il est toujours menaçant, assoiffé de sang, alors les fans du personnage seront tout de même en terrain connu. Mais, comme c’est une nouvelle adaptation, et non une réplique, on peut lui donner notre rythme et notre couleur bien d’ici», poursuit le comédien.
«Je carbure à la pression»
En entretien avec Le Journal, Éric Robidoux reconnaît que prêter ses traits et, ici, son physique à un personnage aussi célèbre s’accompagne d’une pression aussi évidente qu’indéniable. Pourtant, on ne décèle pas la moindre trace d’inquiétude ou de nervosité dans la voix du comédien.
«Je sais que ça va demander énormément de travail. Mais moi, je carbure à la pression, il y a quelque chose qui me galvanise là-dedans. Et Dracula, il n’a jamais existé; on a probablement tous les mêmes références, on a vu les mêmes films, mais personne ne l’a connu. Alors à partir de là, on peut emmener le personnage dans la direction que l’on veut», avance Éric Robidoux.
Cette première mouture québécoise francophone sera traduite par Maryse Warda dans une mise en scène signée Hugo Bélanger. Le reste de la distribution, composée de quatre autres comédiens qui multiplieront les rôles, sera annoncé sous peu.
- Le spectacle Dracula, une comédie des horreurs sera présenté à la TOHU de Montréal à compter du 11 septembre.