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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Équipe Canada junior va-t-elle se relever après deux tournois catastrophiques? «On a laissé tomber notre pays deux fois, on leur en doit une»

Photo d’archives, BILDBYRÅN
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Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2025-12-13T21:51:02Z
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NIAGARA FALLS | Présentement, Équipe Canada junior espère ne pas représenter l'exemple qui confirme l'expression «jamais deux sans trois». 

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Parce que la sélection nationale se remet de deux réveils plus que brutaux, lors des deux dernières éditions du Mondial junior, alors qu’ÉCJ n’a pas été en mesure de franchir les quarts de finale à chaque occasion. Et ces deux échecs seront le sous-texte de tout ce que fera Équipe Canada d’ici au 5 janvier prochain.

Chose certaine, dès le premier jour du camp, samedi, ces deux déceptions ont été à l'ordre du jour.

«On en a parlé un peu au début. Terminer cinquième, tu ne veux pas ça, mais ça fait partie du passé, maintenant. Nous avons une équipe différente, avec des idées différentes, donc on laisse le passé derrière. On n’oublie pas, mais c’est du passé», a résumé celui à qui on a confié le rôle de redonner ses lettres de noblesse au programme des moins de 20 ans canadien, Dale Hunter.

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Et pour Gavin McKenna, qui était de la formation l’an dernier, toute l’organisation a une dette envers le pays au complet qui, hiver après hiver, est rivé à son petit écran pour encourager l’équipe nationale junior.

«Le Canada ne devrait jamais finir cinquième. Cette année, tous les yeux sont sur nous et c’est ce qui nous motive, de le faire pour notre pays. On l’a laissé tomber deux fois et on lui en doit une.»

Photo MARTIN CHEVALIER
Photo MARTIN CHEVALIER

Des changements importants

On ne pourra pas reprocher à Hockey Canada d’être demeuré les bras croisés en disant que sa façon de faire a fonctionné dans le passé. L’organisation a embauché Alan Millar en tant que directeur général à temps plein de son Programme d’excellence, en plus d’un entraîneur à temps plein en Misha Donskov, qui fait aussi partie du personnel d’entraîneurs de Dale Hunter avec ÉCJ.

Il a aussi changé la formule de son camp d’entraînement, délaissant la vieille façon en invitant beaucoup moins de joueurs et en faisant une croix sur les traditionnels matchs préparatoires contre les étoiles universitaires de U SPORTS.

«Scott Salmond (le vice-président sénior aux opérations hockey) n’était pas du tout heureux des résultats des deux dernières années, et il a orchestré un processus et fait plusieurs changements. Puis, quand je suis arrivé, j’ai aussi fait plusieurs changements», mentionnait Millar.

Aucune garantie

Par le passé, on avait souvent l’impression que malgré les nombreuses invitations, l’idée des dirigeants d’Équipe Canada était déjà faite d’avance dans la grande majorité des cas. Foi de Millar, ce ne sera pas le cas cette année. Même qu’il a mis en garde les joueurs qui sont de retour de l’an dernier: leur poste n’est pas assuré.

«Il y a une chose qu’ils doivent garder en tête: quand tu termines cinquième l’année d’avant, tu peux être considéré comme un joueur de retour seulement si tu réussis à faire l’équipe l’année d’après.»

Le message ne pourrait être plus clair.

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