«Épidémie de déconnexion»: la princesse Kate Middleton en croisade contre les écrans
Agence QMI
La princesse Kate Middleton part en croisade contre les téléphones cellulaires et leurs effets négatifs sur la vie familiale et les enfants.
L’épouse du prince William vient de publier jeudi un nouvel essai dans lequel elle déplore les effets négatifs des téléphones cellulaires sur la vie familiale et les enfants, des effets alimentés par l’omniprésence des écrans dans nos vies, rapporte le magazine People.
«Nos téléphones, tablettes et ordinateurs sont devenus des sources de distraction constantes, fragmentant notre concentration et nous empêchant d’accorder aux autres toute l’attention que nécessitent les relations», peut-on lire dans le texte composé en collaboration avec un professeur de l’Université Harvard, Robert Waldinger.
Selon la mère de 43 ans, il est devenu ardu de simplement s’asseoir et de profiter pleinement de la présence d’autrui. «Nos esprits sont dispersés dans des dizaines d’applications, de notifications et de flux.»
«Nous sommes physiquement présents, mais mentalement absents, incapables de dialoguer pleinement avec les personnes juste en face de nous», ajoute Kate Middleton.
La mère de trois enfants âgés de 7 à 12 ans estime qu’une «attention pleine et entière» représente le plus beau cadeau que les parents puissent offrir à leur enfant, mais qu’il est devenu plus «difficile» à offrir à cause de nos appareils technologiques.
Dans une récente entrevue avec l’acteur Eugene Levy, son mari avait révélé qu’aucun de leurs enfants, Georges, Charlotte et Louis, ne possédait de téléphone cellulaire.
«On s’assoit et on discute, c’est vraiment important», avait affirmé le prince.
La princesse Kate reconnaît qu’il n’est pas si simple d’appliquer de telles restrictions, mais que le jeu en vaut la chandelle, surtout durant les premières années de vie. Cette étape est la plus cruciale pour la formation du cerveau d’un enfant, avance-t-elle avec le professeur Waldinger dans son essai.
«C’est une occasion en or de bâtir des bases solides pour l’avenir de la vie», souligne-t-elle.