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Culture

Élise Guilbault nous parle de sa nouvelle série télé

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Steve Martin

2025-05-30T10:00:00Z
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Une nouvelle comédie dramatique, La nuit devant nous, réalisée par Adib Alkhalidey et destinée à un public adolescent, est actuellement en tournage. Élise Guilbault fait partie de la distribution. Rencontre avec la comédienne, qui nous parle, entre autres, de son personnage et de la série.

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Élise, les tournages de cette nouvelle série se déroulent en partie la nuit. Comment composes-tu avec cette particularité?

En règle générale, j’haïs assez ça être debout la nuit! Mais sincèrement, je trouve que ça comporte quand même des avantages. On a développé quelque chose de super sur le plateau. Et j’adore Adib Alkhalidey, qui réalise la série. Je l'admire beaucoup. Son parcours artistique me plaît: ça fait longtemps que je le suis et j’aime ce qu’il fait. Je trouve ça extraordinaire que, à travers tous ses projets, il trouve le temps de s’adonner à la réalisation!

Peux-tu nous parler de ton personnage?

Son nom est Suzanne. Elle souffre d’insomnie et, comme elle refuse toute médication pour l’aider à dormir, elle a pris l’habitude d’aller au restaurant pour prendre sa tisane la nuit. Elle a sa chaise, et tout le monde, le personnel de l’endroit comme les autres habitués de la place, la connaît.

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On peut donc dire qu’elle fait partie des meubles...

Oui. Et c’est une femme qui adore les chats et qui a vécu vraiment beaucoup d’aventures. Elle a voyagé, elle a connu de grandes amours, mais on n’en sait pas tellement plus. Elle devient un peu la confidente des jeunes protagonistes, d’où son importance dans la série.

Et la nuit, les discussions prennent une autre dimension. Les rapports sont souvent plus personnels.

C’est vrai. Ça crée quelque chose d’unique. C’est comme si, la nuit, on est tout mou à l’intérieur. On est plus vulnérable. Il se passe vraiment quelque chose. Ça s’applique aux personnages de la série, mais aussi aux relations sur le plateau avec les membres de l’équipe. On est comme soudés. Quand on fonctionne différemment, ça permet de créer des liens. Et comme on est fatigués, on est tous engagés dans une sorte de lutte pour se garder éveillés. Ça crée une urgence avec laquelle il faut composer.

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Avec la fatigue, les façades tombent aussi. Les rapports sont plus vrais.

Tout tombe. On est moins dans les jeux et plus près d’une vérité en fait. Et c’est très bien.

Et comment aimes-tu l’expérience de travailler avec de jeunes acteurs?

Comme actrice, c’est super. Des jeunes comme Kelly (Depeault) ont déjà beaucoup tourné, alors ils arrivent avec de l’expérience. Ils sont très bons. Alors, je suis enthousiaste.

Quel souvenir gardes-tu de cette période de ta vie qu’était la jeune vingtaine?

Pour moi, l’adolescence a été une période très moyenne, mais jeune adulte, en ce qui concerne mon métier, j’ai été très reconnaissante d’avoir été choisie à l’École nationale de théâtre par André Brassard lui-même. J’ai vite été, comme jeune artiste, «une heureuse élue». Alors, je me suis mise rapidement à tourner. C’est le souvenir que j’en garde. J’ai eu des peurs, comme tout le monde, mais côté travail, j’ai été graciée. Vraiment.

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