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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Entrevue avec le chanteur country Riley Green: un hommage à ses grands-papas a tout changé

Riley Green reviendra chanter au Québec au mois d’août.
Riley Green reviendra chanter au Québec au mois d’août. Photo d'archives AFP
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Photo portrait de Cédric Bélanger

Cédric Bélanger

2024-08-03T04:00:00Z
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Riley Green est en train de s’établir comme une valeur sûre de la musique country aux États-Unis et il le doit en grande partie à une chanson sous forme d’hommage à ses grands-parents, qui a touché des millions de personnes en plein cœur.

Tiré de Different ‘Round Here, son premier album paru en 2018, I Wish Grandpas Never Died est un rare titre évoquant la relation entre un grand-papa et son petit-fils.

Dans la chanson, Riley Green, un gars du sud aux valeurs conservatrices, énumère une liste de souhaits – que les enfants apprennent à dire monsieur et madame ou encore que les glacières ne manquent jamais de Bud Light, par exemple – avant d’en émettre un qui semble le plus cher à ses yeux: que ses grands-papas ne meurent jamais.

En entrevue Zoom avec Le Journal à quelques semaines de sa participation au Festival country de Lotbinière, l’Américain de 35 ans précise que cette chanson est vraiment un hommage à ses propres grands-pères.

«Je ne pensais pas que ça deviendrait un succès. C’est une chanson que j’ai écrite pour moi, mais les gens ont accroché rapidement. Avant même que je l’enregistre, ils chantaient les paroles durant mes concerts [...]. J’ai eu des chansons numéro un depuis, mais celle-ci demeure une de mes plus importantes», analyse-t-il.

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Un traditionnel

L’artiste d’Alabama a depuis lancé un autre album, Ain’t My Last Rodeo (2003), et un minialbum, Way Out Here, en avril dernier. Présentement, c’est grâce à la chanson d’amour You Look Like Love To Me, où il donne la réplique à Ella Langley en mode conversation, que vous avez le plus de chances de voir son nom dans les palmarès.

«J’aime le son traditionnel de cette chanson. Les couplets et la discussion sont très old school», dit-il.

Cette réponse résume parfaitement l’approche artistique de Riley Green. Le new country, avec son flirt vers la pop, ce n’est pas pour celui qui se réclame de légendes d’une autre époque comme Merle Haggard ou George Jones.

Une ligne de la chanson I Wish Grandpas Never Died avait même soulevé une minicontroverse parce qu’il chantait son désir de voir la musique country être encore jouée à la radio country. Comme si le new country n’en était pas.

«Le country traditionnel semble revenir, se réjouit-il. Cette musique est en constante évolution, mais elle va toujours raconter des histoires. C’est sa marque de commerce.»

Apprendre des meilleurs

Riley Green n’est pas un inconnu des Québécois. En novembre 2022, il faisait la première partie de Luke Combs quand ce dernier avait rempli le Centre Vidéotron et le Centre Bell.

D’ailleurs, au cours des dernières années, Green a eu la chance d’accompagner en tournée d’autres gros noms comme Morgan Wallen, Brad Paisley, Luke Bryan, Dierks Bentley et Jason Aldean.

Il dit avoir appris beaucoup de choses à leur contact, en particulier à combattre la monotonie qui peut s’installer quand on refait les mêmes chansons plusieurs fois par semaine.

«C’est un défi pour moi, mais il faut se rappeler qu’il y a toujours quelqu’un qui t’entend pour la première fois, alors tu dois y mettre la même énergie et essayer de gagner de nouveaux admirateurs à chaque concert.»

  • Riley Green en spectacle au Festival country de Lotbinière, le 24 août.
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