Entrepôt Amazon de Laval: un arbitre du travail se penche sur la convention collective
Agence QMI
Alors qu’Amazon a fermé ses entrepôts cédés à la sous-traitance, un arbitre aura à trancher sur la première convention collective pour les employés syndiqués de l’entrepôt DXT4 de Laval.
«N'en déplaise à Amazon, il y aura bel et bien une convention collective pour les employés(es) de l'entrepôt de Laval», a indiqué lundi la présidente de la CSN, Caroline Senneville, dans un communiqué.
«Si Amazon pensait qu'elle pouvait tout simplement fermer ses entrepôts et faire exécuter le travail par des sous-traitants plutôt que d'avoir à respecter une convention collective, elle se trompe», a tonné Mme Senneville.
Après que le conciliateur a constaté l’impasse des négociations entre les deux parties, le ministère du Travail avait déféré vendredi à l’arbitrage le dossier de la convention collective, selon la Centrale syndicale.
En plus de la convention collective, l’arbitre nommé au dossier devra trancher la question des augmentations salariales à verser aux employés licenciés pour les heures travaillées depuis le début des négociations.
Un recours juridique déposé au tribunal administratif du travail réclame la fin des entraves à l’endroit du syndicat, la reprise des activités dans les sept entrepôts visés par la plainte et le versement à chaque employé plus d’un an de salaire en guise d’indemnité.