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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Entrée d’aide humanitaire à Gaza: «Un petit pansement sur une hémorragie de besoins»

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Photo portrait de Flavie  Gauthier

Flavie Gauthier

2025-07-27T19:55:10Z
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L’armée israélienne a permis l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza samedi, une mesure jugée insuffisante par l’infirmière pour Médecins sans Frontières (MSF) Amy Low, de retour de Gaza après une mission de huit semaines.

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«C’est un petit pansement sur une hémorragie de besoins et d’aide humanitaire qui doit entrer», déclare l’infirmière en entrevue à LCN, dimanche.

Le conflit opposant l’armée israélienne au Hamas dans la bande de Gaza dure depuis maintenant 21 mois, affamant la population à des «niveaux alarmants», selon l’Organisation mondiale de la Santé.

L’infirmière Amy Low s’est rendue à trois reprises dans la bande de Gaza, où elle constate une situation qui «n’est pas en train de s’améliorer».

«Ce qui est assez pénible à voir c’est que l’aide humanitaire est juste à côté. [...] Alors c’est assez difficile à voir que les solutions sont là. Les gens ne doivent pas souffrir comme ça, mais c’est la volonté des autorités de ne pas laisser l’aide rentrer qui fait que les gens sont en train de souffrir», déplore-t-elle.

Lors de sa mission, Amy Low travaillait dans un centre de soins à 2km des centres de distribution. Un court trajet où les civils risquaient leur vie.

«En essayant d’aller au centre de distribution et d’aller chercher un peu de nourriture, ils se faisaient tirer dessus. Ils sont venus à notre centre avec ce type de blessures, qui est complètement inacceptable pour quelqu’un qui est affamé, qui veut juste aller chercher de la nourriture pour sa famille», témoigne Mme Low.

Les soignants sur place manquent aussi cruellement de matériel médical.

«Comme on n’avait pas assez de fournitures de ces médicaments thérapeutiques pour la malnutrition, on ne pouvait pas les admettre, mais on savait que dans deux semaines, ils allaient revenir dans un état plus grave et ça serait plus difficile à soigner», explique l’infirmière.

Pour plus de détails, écoutez l’entrevue intégrale ci-dessus.

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