Martin St-Louis en lice pour le titre d’entraîneur de l’année: «C’est une reconnaissance d’équipe»


Dave Lévesque
Quand Martin St-Louis a été nommé entraîneur du Canadien, ils ont été nombreux à souligner son absence d’expérience chez les professionnels.
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Si son équipe a appris à gagner cette saison, depuis 2022, St-Louis a appris à devenir un entraîneur de la Ligue nationale de hockey, et sa progression n’a pas passé sous le radar. Vendredi, la LNH a annoncé qu’il était l’un des trois finalistes pour le trophée Jack-Adams, remis à l’entraîneur de l’année dans le circuit. Il est en lice aux côtés de Spencer Carbery des Capitals et de Scott Arniel des Jets.
«C’est une reconnaissance d’équipe, a soutenu St-Louis dans un point de presse tenu dans le vestiaire du centre d’entraînement de l’équipe. Tout part d’un vote de confiance de Geoff Molson, de [Jeff] Gorton et de Kent [Hughes].
«Comme entraîneur, tu vas toujours être aussi bon que le soutien que tu as de tes assistants. Rien n’arrive sans le soutien de tes assistants, de la direction et l’adhésion de tes joueurs», a ajouté St-Louis, qui ne voulait pas être le seul à profiter de cet honneur.
Il faut se rappeler que le Canadien occupait le 31e et avant-dernier rang le 1er décembre et qu’il s’est relevé pour éventuellement se qualifier pour les séries éliminatoires.
Évolution
St-Louis a répondu du tac au tac quand il a été question de son évolution depuis sa nomination en février 2022.
«L’expérience», a-t-il lancé dans un éclat de rire général suivi d’une bonne réflexion qui a débouché sur une réponse introspective.
«Quand tu commences, tu as beaucoup d’idées, tu veux toucher à tout, tu veux tout régler. J’ai appris à déléguer un peu et c’est plus facile de le faire quand ton personnel comprend vraiment ce que tu veux.
«Quand tu arrives, tu dois t’adapter à un nouveau personnel, il y a des personnes que tu ne connais pas vraiment. Tu te mets à diriger et tu prends beaucoup [les choses] en charge. Maintenant, je me sens très à l’aise de déléguer.»
St-Louis a ensuite blagué sur le fait qu’il avait déjà de l’expérience sans avoir dirigé un seul match avant d’accepter le poste avec le Canadien.
«Je dirais qu’à mes dix dernières années dans la Ligue nationale, me semble que je coachais beaucoup. J’avais beaucoup d’expérience, tu peux demander à mes coéquipiers.»
Fierté
Il va sans dire que la progression de son équipe est une source de fierté pour l’entraîneur.
«Ce qui me rend le plus fier, c’est vraiment notre cheminement global, la façon dont on est capables de se réparer et de s’adapter sur le plan collectif à travers les hauts et les bas tout en aidant les individus avec leur propre jeu.
«Tu n’as jamais de succès si tu n’as pas toute la gang qui tire dans la même direction. On a un groupe et une organisation qui tirent dans la même direction.»
Il a beaucoup dit «What’s next?» cette saison pour souligner le fait qu’il faut toujours passer à autre chose, peu importe les circonstances. Alors, «what’s next» pour Martin St-Louis?
«Je m’en vais à la maison jouer au golf!»